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La restauration collective meusienne à l'épreuve de la loi EGAlim

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Lors d'une réunion inédite à Verdun, orchestrée par le préfet de la Meuse, le défi de l'adoption de pratiques alimentaires durables par la restauration collective en Meuse a été mis en lumière. Face aux obligations de la loi EGAlim, les acteurs locaux expriment leurs difficultés, tout en explorant des pistes de solutions prometteuses.

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Au cœur de la Meuse, un échange constructif a émergé lors d'un séminaire axé sur les enjeux de l'alimentation saine au sein des établissements de restauration collective. Organisé par Xavier Delarue, préfet du département, ce rendez-vous a vu la participation active des gestionnaires de cantines scolaires, d'Ehpad et d'hôpitaux. L'objectif : échanger sur les défis posés par la loi EGAlim, qui vise à instaurer une alimentation plus saine et durable dans ces structures.

Les défis à surmonter

La loi EGAlim, entrée en vigueur en 2022, stipule que 50% des produits proposés doivent être de qualité et durables, incluant un minimum de 20% de produits issus de l'agriculture biologique. Cependant, en Meuse, les chiffres actuels peinent à atteindre ces seuils. En effet, seulement 30% des approvisionnements correspondent à des produits durables, dont 17% de bio, des résultats obtenus à partir des données fournies par 16 cantines sur la plateforme dédiée "Ma Cantine".

Parmi les obstacles évoqués, la difficulté d'identifier et de se fournir en produits biologiques auprès des producteurs locaux se détache. La crainte d'un surcoût lié à ces produits s'ajoute également à la liste des préoccupations. Pourtant, des solutions émergent, comme la mise en avant de la plateforme Agrilocal, facilitant la mise en relation directe avec les producteurs, ainsi que l'initiative Paysan bio lorrain.

Un optimisme mesuré et des perspectives nationales

Le préfet et les participants se montrent optimistes quant à l'évolution de la situation. La rencontre a permis de dégager des pistes concrètes pour progresser vers le respect de la loi EGAlim. Ce dialogue local servira de base pour la réunion nationale prévue le 2 avril, où les enseignements de la Meuse seront partagés, en présence du ministre de l'Agriculture et de la souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, ainsi que de la ministre déléguée, Agnès Pannier-Runacher.

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Publié le
29/3/2024
à
7:18
Modifié le
29/3/2024
à
7:20

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Direct rédigé par
Julian Carrey

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