C’est mort (ou presque) : en fait, c’est pas mort du tout, c’est plutôt plein de vie, ça déborde même !
Joachim Latarjet, en homme orchestre polyvalent, s’accompagne d’un trombone, d’une guitare électrique, d’une basse, d’un tuba, et s’empare des textes de Charles Pennequin, ancien gendarme devenu un de nos grands poètes contemporains. Par vagues sonores déferlent des poèmes hypnotiques et excitants à la fois. Avec de l’excès donc, et de l’humour surtout.
C’est mélodique, ça groove, vraiment. La voix de l’interprète, comme un cinquième instrument, travaillée par des textures différentes, envoie des déclarations à la fois urgentes et jubilatoires, pleines de drôlerie irrésistible et de rage insoumise.