Taxe de séjour, les Portes de Meuse observent les premiers bénéfices

Durée de lecture : 3 min.
Le 1er janvier dernier, les Portes de Meuse ont instauré une taxe de séjour pour le développement du tourisme local. S'il est encore tôt pour faire un bilan complet, de premiers bénéfices ont été observés.
Le 1er janvier dernier, les Portes de Meuse ont instauré une taxe de séjour pour le développement du tourisme local. S'il est encore tôt pour faire un bilan complet, de premiers bénéfices ont été observés.

30 000 euros pour le territoire. Le 1er janvier 2025, les Portes de Meuse ont mis en place une taxe de séjour, un outil du développement touristique local dont les recettes servent exclusivement à ce service, à travers, par exemple, de l’amélioration des conditions d’accueil des visiteurs. 

Les prévisions avaient évoqué une somme de 30 000 euros par an, une mise en place « importante » pour le territoire : « Nous nous sommes rendu compte que les plateformes comme leboncoin, Airbnb prélevaient déjà une taxe de séjour et gardaient leur recette pour eux », commence Romain Giroux, responsable tourisme et communication des Portes de Meuse. Nous avons donc eu l’idée de remettre la main sur cet argent. »

Une taxe pour le développement du tourisme

Le but de la taxe de séjour est de mieux promouvoir le tourisme pour attirer plus de visiteurs. Avant le 1er janvier, certains opérateurs numériques prélevaient d’ores et déjà une taxe de séjour, mais dont le territoire ne recevait pas de bénéfice. 

Dorénavant, la Communauté de communes des Portes de Meuse bénéficie des recettes de la taxe pour le développement du tourisme intercommunal

Outre ces aspects, la taxe de séjour sert également d’accompagnement pour les hébergeurs avec une pérennisation du dispositif d’aide à la création et à l’amélioration des meublés de tourisme.

Cette taxe varie en fonction des hébergements. Pour un hôtel cinq étoiles, une nuit coûte 1,90 euro de plus par personne. Dans le cas des chambres d’hôtes, cela s’élève à 80 centimes. Pour déclarer la taxe, tout se fait en ligne.

De premiers bénéfices

20 000 euros de recettes ont été prévus pour l’instant cette année. Ceci permet de développer plusieurs points qui concerne le tourisme : « Sans la taxe de séjour on aurait pas pu assurer les enquêtes immersives, on n’aurait pas pu avoir deux nouvelles vidéos pour les visites virtuelles. On n’aurait pas pu avoir autant de produits touristiques », partage Romain Giroux

Pour le moment la Communauté de Communes n’a pas « assez de recul » afin d’établir un bilan complet des bénéfices de cette taxe : « D’ici le 31 mai on aura le bilan de janvier, février, mars ». D’après le responsable tourisme et communication, le seul problème rencontré est d’ordre pratique : « Les hébergeurs avaient, au début, un peu mal avec la technologie ». Un bilan plus approfondi sera élaboré en fin d’année. 

Tags
Filigrane