Quelques jours après le drame survenu au collège de Nogent, la communauté éducative reste profondément marquée par la violence de l’événement. Vincent Stanek, recteur de l’académie de Reims, s’est exprimé avec gravité, soulignant l’ampleur du choc provoqué par cette attaque.
« Personne ne peut être habitué à ce genre de situation, quelle que soit son expérience ou son entraînement », a-t-il déclaré. Évoquant une sidération partagée par tous, le recteur a insisté sur la nécessité d’une véritable empathie envers ceux qui ont été témoins ou victimes directes de cette tragédie. « C’est un drame épouvantable qui nous frappe tous. »
Un retour en cours
Malgré la violence de l’événement, les élèves ont repris le chemin des classes. Une reprise encadrée et accompagnée de moyens exceptionnels déployés sur place. « Nous avions hier 17 personnes supplémentaires au sein de l’établissement, chargées de l’accompagnement psychologique, de l’écoute et du soutien. Elles viennent en renfort des équipes mobilisées par la préfecture. »
Dans cette gestion de crise, l’Éducation nationale a également renforcé les effectifs de la vie scolaire, pour épauler la direction du collège dans la gestion quotidienne, et déployé son équipe académique de sécurité.
Pour Vincent Stanek, cette épreuve ne s’arrête pas aux premières heures du drame : « C’est une attention, une vigilance de tous les instants, et auprès de chacun. Je crois que c’est une épreuve qui va se poursuivre. Nous devons y être tous attentifs et solidaires. »