Ils ont fait danser toute une génération. Franck du groupe 2Be3 et Chris de G-Squad s’unissent aujourd’hui sous la bannière de Génération Boys Band. Une renaissance musicale pleine de nostalgie, de passion, et surtout, de liberté créative.
De passage à Saint-Dizier, les deux artistes se livrent sur leur projet. « J’ai eu l’idée de relancer un boys band à la française en réunissant le maximum de personnes que je pouvais », confie Franck. Finalement, c’est en duo qu’ils ont décidé de poursuivre l’aventure, avec une complicité sincère née d’années de souvenirs et d’admiration mutuelle.
Une rivalité transformée en fraternité artistique
« Au début, c’était une guéguerre entre les maisons de disques. Nous, quand on se voyait, on s’appréciait », se rappelle Chris. De cette ancienne concurrence est née une coalition musicale, marquée par une volonté partagée de faire plaisir au public… et à eux-mêmes.
Ensemble, ils créent Génération Boys Band, un projet qui, d’abord pensé pour la scène, évolue naturellement vers la création d’un album complet. « On est un groupe comme un autre », affirme Franck.
Un album, un manifeste générationnel
Intitulé Adulescent, l’album est le fruit d’un travail de longue haleine. « On a mis un an et demi pour le faire. Il n’y a pas une seule virgule qui ne nous plaît pas », souligne Chris. L’œuvre mêle langueur, nostalgie, et mélodies travaillées, avec un soin particulier apporté aux voix et aux arrangements musicaux.
Quatre titres inédits composés en partie par Chris viennent enrichir le projet. « C’était pour nous et les fans. Se faire plaisir et faire plaisir », résume Franck, dans une logique de partage authentique.
Et après ?
Ce retour ne séduit pas que les nostalgiques : « On a la fan de l’époque qui est devenue maman et qui vient avec sa mère et parfois avec le mari ». Une dynamique familiale, signe d’un projet transgénérationnel qui fédère bien au-delà des années 90.Des showcases, une possible tournée acoustique, et même un remix de “Partir un jour” déjà disponible sur les plateformes.
Leur ambition ? « On est en train de voir si on fait un test à la rentrée à Paris ». En parallèle, leur regard sur la musique actuelle reste lucide : « On entend tout le temps la même chose. On a perdu beaucoup en choix d’écoute », confie Chris, qui préfère les sonorités funk, 80s et la New Jack.
