C’est un paysage ordinaire dans chaque ville. Des grands bâtiments abandonnés, presque en ruine sur plusieurs hectares. Les friches industrielles sont certes un témoignage du passé de la commune, mais ces usines sont un poids pour les villes, les projets sont difficiles à mettre en place, pas de repreneur. Ces murs restent donc figés dans le temps. À Saint-Dizier, il y a deux tours, la tour Miko reprise en 2006, mais aussi la tour Yto, l’usine a fermé en 2020. Depuis, aucun projet n’a été mis en place. Pour la municipalité, les friches sont un atout local.
Même problème dans la Marne
Depuis 2011, cette ancienne usine Seb-Cerf est à l’abandon et avait même brûlé quelques années plus tard. Cette entreprise Bragarde était spécialisée dans la transformation de steak haché. Dans la commune de Vitry-le-François, c’est un autre terrain de cinq hectares qui lui est aussi concerné. La friche Sarreguemines fermée depuis une quinzaine d’années va être détruite puis reconstruite. Plus de 70 logements, des jardins ou encore une maison des sports vont voir le jour d’ici à une dizaine d’années.
Des friches réindustrialisés
À Vitry-le-François comme à Saint-Dizier, les friches se fondent dans la nature et deviennent même un terrain de jeu. Dans le département de la Marne, il y a 199 sites industriels abandonnés, presque tout autant en Haute-Marne. Pourtant, ces bâtiments sont des fois réindustrialisés, comme la friche Ronot, reprise depuis maintenant plusieurs mois.
