Ce 16 août, de nombreuses pharmacies baissent leur rideau. En cause : un mouvement de grève national pour dénoncer la baisse du prix des médicaments, une mesure qui, selon les pharmaciens, fragilise l’ensemble de la profession au profit des grands laboratoires pharmaceutiques. Résultat : service minimum assuré, mais nombre de pharmacies de garde en effectif réduit.
Une situation marquée dans la Meuse et la Haute-Marne
Dans la Meuse et en Haute-Marne, près d’une officine sur deux restera fermée. À l’échelle nationale, le taux de mobilisation atteint environ 80 %. Un mouvement qui fait écho à la manifestation organisée le 1er juillet dernier à Paris.
Pour les syndicats, la situation est intenable : 0,4 % des médicaments commercialisés représentent à eux seuls 42 % des dépenses pour les pharmacies, certains traitements atteignant jusqu’à 10 000 euros l’unité.
Un risque pour le monde rural
Face à cette pression économique, beaucoup redoutent des fermetures d’officines, particulièrement dans les zones rurales où elles constituent un service de proximité essentiel. Les représentants de la profession préviennent : si leurs revendications ne sont pas entendues, d’autres actions seront menées dans les prochaines semaines, au-delà de ces fermetures ponctuelles.