C’est une drôle de boîte, un surprenant instrument musical. Roger a 76 ans et depuis 2004, il joue de l’orgue de Barbarie. Avant de les collectionner, il était passionné de phonographe, un appareil qui grave le son et le reproduit. Cette passion pour la musique lui vient de sa jeunesse. Bien évidemment, chaque orgue de barbarie est différent et produit des tonalités qui lui sont propres.
Un mécanisme particulier
Pour actionner et mettre la musique, il suffit de tourner cette manivelle et la musique se lance. Le plus dur est de garder le rythme. À chaque fois que le piquet rencontre un trou dans la feuille, une soupape s’ouvre et l’air est évacué pour faire cette note de musique. Eh bien sûr, lorsqu’il se déplace pour jouer en France ou dans les pays limitrophes, il part toujours avec son acolyte.
Une passion qui se perd
Il possède même une serinette, un instrument de musique de 1780, qui fonctionne, mais qu’il va sûrement restaurer dans les années à venir. En France, il ne reste que très peu de passionnés d’orgue de barbarie, alors Roger, lui, continue de faire perdurer cette tradition.