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« Il n’aura pas la confiance », le député marnais Charles de Courson réagit au projet de budget 2026

Durée de lecture : 4 min.
Ce lundi 25 août, le Premier ministre a annoncé demander un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre 2025 à propos de son projet de budget 2026. Le député Charles de Courson s’exprime sur ce sujet.
Ce lundi 25 août, le Premier ministre a annoncé demander un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre 2025 à propos de son projet de budget 2026. Le député Charles de Courson s’exprime sur ce sujet.

« Il a présenté un dossier pas très bien bouclé ». Le député Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires (LIOT) de la 5ᵉ circonscription de la Marne, Charles de Courson, réagit au projet de budget 2026 du Premier ministre François Bayrou

Ce lundi 25 août à 16 heures, François Bayrou s’est exprimé pendant une quarantaine de minutes lors d’une conférence de presse à Paris, afin d’évoquer son projet de budget 2026 visant à économiser 44 milliards d’euros. Un projet qui n’est pas accepté par la majorité

« Il n’aura pas la confiance »

Avant le début de l’examen du budget, le Premier ministre a annoncé, lors de la conférence, procéder à un vote de confiance le lundi 8 septembre, chose qui n’était plus arrivée depuis Jean Castex en 2020

Cela signifie qu’il engagera la responsabilité du gouvernement et s’exposera à une motion de censure : « Tout le monde sait ce qu’il va se passer, il n’aura pas la confiance de l’Assemblée nationale », déclare le député Charles de Courson, appuyant sur le fait que François Bayrou « n’aura pas la majorité à l’Assemblée nationale » : « Ça consiste à dire “j’ai dit la vérité aux Français, j’ai essayé de trouver des solutions, mais vous n’êtes pas d’accord, donc je me retire” », poursuit le député.  

Charles de Courson ajoute s’être réuni avec son groupe politique ce mardi 26 août au matin à ce sujet : « La quasi-totalité ne votera pas pour la confiance ». 

Un projet de budget 2026 loin d’être accepté

Parmi les aspects évoqués dans ce projet de budget 2026, se trouve la suppression de deux jours fériés dès l’année prochaine. Le lundi de Pâque et le 8 mai sont concernés comme énoncé le 15 juillet 2025 par François Bayrou. L’objectif est d’économiser 4,2 milliards d’euros sur les 44 milliards escomptés dans ce budget.

Depuis cette annonce, nombreux sont ceux qui s’opposent à cette idée. Pour le journal Le Parisien, Odoxa a réalisé une enquête auprès d’un échantillon de 1 004 personnes, constitué selon la méthode des quotas, représentatif de la population française et âgés de 18 ans et plus. Ces personnes ont été interrogées par internet du 20 au 21 août 2025. Selon ce sondage, 84 % des Français s’opposent à la suppression de deux jours fériés. 

Également interrogés sur le fait de retirer un seul jour férié, 83 % des sondés répondent être contre. 80 % considèrent que cette mesure est un « impôt déguisé », et 66 % « ne voient pas le rapport entre le fait de travailler plus et l’amélioration de la dette et des déficits de la France ».

« C’est une cotisation sociale patronale sur les salaires de 0,6 % et une augmentation de la pression fiscale, poursuit le député Charles de Courson. Je croyais qu’il ne fallait pas augmenter la pression fiscale, c’est un type de mesure que je trouve inadapté ». Le député Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires de la 5ᵉ circonscription de la Marne ajoute également : « L’expérience a déjà été menée sous Fillon qui en a supprimé un et il a reconnu que ce n’était pas la bonne idée. »

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