Un dispositif mis à l’écart depuis 21 ans. Il est aujourd’hui remis en place pour prévenir la délinquance. La maire de Chaumont, Christine Guillemy, ainsi que le procureur de la République, Denis Devallois et la préfète Régine Pam, se sont réunis jeudi 11 septembre dans la salle du conseil de l’hôtel de ville de Chaumont afin d’accueillir l’installation du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance.
Un retour du dispositif
Ce conseil réunit un ensemble de partenaires tels que : les élus locaux, les services de l’état, la justice et des partenaires associatifs, dans le but d’échanger des observations concernant des situations nécessitant une réponse coordonnée.
Le conseil fait suite à la création de la police municipale en février 2025, trois axes principaux ont été définis : la prévention des dégradations et nuisances, l’organisation concrète des interventions et le suivi des jeunes en difficulté ainsi que leur entourage. D’après la préfète, Régine Pam, la cible principale serait les quartiers prioritaires et le trafic de stupéfiants afin de réduire le sentiment d’insécurité.
Un accompagnement préventif plutôt que judiciaire
Tout est mis en place afin de privilégier la pédagogie et l’accompagnement social, avant d’envisager une réponse judiciaire. Le procureur de la République rappelle que : « ce n’est pas une action de lutte mais de prévention, agir pour éviter les passages à l’acte et si le passage à l’acte a été réalisé, mettre en place des actions préventives pour éviter toute récidive. »
Bien que le conseil local a été « laissé à l’abandon », des cellules de veilles ont été mises en place depuis 2010, se réunissant tous les deux mois entre élus, maire et associations préventives afin de « suivre les personnes qui ont ou qui créées des problèmes et trouver des solutions pour faire en sorte qu’elles se sortent de la délinquance, explique Christine Guillemy, maire de Chaumont, elle souligne aussi « prévenir plutôt que punir » et appelle les parents à ne pas rester seuls face à la délinquance et d’oser aller voir des associations faites pour les aider.
