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Les visuels des futurs hôpitaux de Chaumont, Langres et Bourbonne dévoilés

Durée de lecture : 2 min.
Après plusieurs années de débats, le projet hospitalier Sud Haute-Marne franchit une étape clé. Les premiers visuels des trois futurs hôpitaux ont été présentés ce vendredi à Chaumont.
Après plusieurs années de débats, le projet hospitalier Sud Haute-Marne franchit une étape clé. Les premiers visuels des trois futurs hôpitaux ont été présentés ce vendredi à Chaumont.

Les plans des trois futurs hôpitaux du sud Haute-Marne ont été présentés ce vendredi lors de la commission permanente du Département. Un projet de 156 millions d’euros qui prévoit une réorganisation des soins sur trois sites. 

Trois établissements, trois vocations

Engagé depuis 2021, le projet hospitalier Sud Haute-Marne repose sur une répartition claire des spécialités. À Chaumont, l’hôpital deviendrait le principal plateau technique du territoire. Il intégrerait un bloc opératoire de six salles, un service des urgences modernisé, doté de six box, d’une salle de déchocage et d’une salle de plâtre, ainsi qu’un service d’imagerie médicale renforcé avec deux IRM et deux scanners. Un laboratoire centralisé viendrait compléter l’offre. L’établissement compterait à terme 75 lits de médecine, 32 lits de chirurgie, 14 en pédiatrie et une unité de soins intensifs polyvalents de huit lits.

À Langres, l’orientation choisie est celle d’un pôle de soins et de réadaptation. Le site accueillerait un plateau de rééducation et concentrerait une partie de l’offre en médecine physique, gériatrie et soins de suite. Enfin, Bourbonne-les-Bains conserverait sa spécialisation historique, avec un centre de rééducation dédié à la balnéothérapie.

L’ensemble du dispositif est élaboré en partenariat avec le CHU de Dijon Bourgogne, qui apporterait un soutien médical et technique.

Un budget de 156 millions d’euros

Le coût global du projet est estimé à 156 millions d’euros, dont 110 millions pour Chaumont, 43 millions pour Langres et trois millions pour Bourbonne-les-Bains. Cette enveloppe doit permettre de moderniser l’offre de soins tout en assurant une meilleure répartition des services hospitaliers dans le sud du département.

Le projet continue de susciter des réserves. Certains habitants et personnels hospitaliers redoutent que cette restructuration fragilise l’accès aux soins, en particulier pour les populations éloignées de Chaumont. L’association Égalité-Santé avait d’ailleurs organisé une manifestation en septembre dernier pour réclamer des ajustements et rappeler son opposition à une partie du schéma retenu.

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