« ll y a un combat qui est mené chaque jour, mais le combat, il est gagnant quasiment à chaque fois ». C’est ce que précise Quentin Brière, président du conseil de surveillance de l’hôpital de Saint-Dizier lorsqu’on lui demande de faire un point sur la situation.
Depuis plusieurs mois, le service des urgences de Saint-Dizier fait face à des fermetures répétitives et fait l’objet de débats. Lors du conseil communautaire de Saint-Dizier qui s’est déroulé ce lundi 29 septembre, Quentin Brière a fait un point sur la situation.
Un planning des urgences stabilisé en octobre
Le président du conseil de surveillance de l’hôpital a rencontré les différents acteurs à plusieurs reprises durant les dernières semaines. Au conseil communautaire, il a annoncé une stabilisation des urgences pour le mois d’octobre. « On est très heureux parce que l’administration et surtout les médecins et les paramédicaux se sont fortement mobilisés pour qu’il n’y ait plus de trouble, on a réussi à avoir quelque chose qui soit vraiment bon pour les Bragards ».
Il affirme que les habitants seront accueillis aux urgences jusqu’à au moins la fin du mois et tient à saluer l’engagement des médecins : « Certains sont très fatigués parce que c’est un engagement de longue haleine, mais ils sont là, ils sont mobilisés et ils ont réussi à avoir un bon planning ».
Quentin Brière évoque que cette stabilisation a également pu être permise, car l’organisation « commence à redevenir bonne ». « Il faut que les Bragards le comprennent, moi, j’ai mis du temps aussi, mais il y a des fermetures d’urgences tous les jours en France et on devrait se réjouir chaque jour que nos urgences restent ouvertes ». II ajoute que c’est un « défi d’avoir le bon nombre de médecins qui soient présents » : « On pourrait dire que c’est terrible, mais c’est vrai que c’est dingue de se retrouver dans une situation comme celle-ci ».
Une crise aux urgences en début de mois
Lors de la semaine du 6 au 13 septembre, Saint-Dizier avait fait face à une nouvelle crise aux urgences. Le service du Centre Hospitalier n’était ouvert que trois jours. Les patients ont été dans l’obligation de se reporter sur les structures de Vitry-le-François, Bar-le-Duc ou Chaumont.
Lors d’un entretien accordé à Puissance Télévision, le maire de la ville avait exprimé une indignation profonde et a appelé à une mobilisation collective pour sauver un service vital pour la population bragarde.
Le directeur du GHT Cœur Grand Est a quitté ses fonctions
Après dix-sept mois seulement à la tête du groupement hospitalier, Didier Guidoni a quitté ses fonctions de directeur général du GHT Cœur Grand Est, en fin du mois d’août.
Son mandat aura été marqué par plusieurs projets positifs, comme l’ouverture de l’internat et de l’Institut de formation d’auxiliaires de puériculture, ou encore le maintien de la certification de l’hôpital André-Breton par la Haute Autorité de Santé. Toutefois, son passage à la tête du GHT restera surtout lié à une situation complexe.
Depuis le 1ᵉʳ septembre, Natacha Lemaire, jusqu’ici directrice générale adjointe, assure l’intérim de la direction générale à la demande et avec le soutien de l’ARS Grand Est. Cette nomination vise à garantir la continuité et la stabilité du groupement.