Former pour combattre. Dans cette école, située au sein du 61ᵉ régiment d’artillerie de Chaumont, les élèves étudient un objet bien particulier : le drone. Chaque année, les instructeurs forment plusieurs centaines de militaires à l’utilisation des drones et dispensent près d’un millier de formations.
Chaque formation a pour but de permettre au télépilote de maîtriser l’environnement interarmes et aéronautique, de mettre en œuvre son drone, d’effectuer une maintenance sur ce dernier, d’exploiter les charges utiles et d’être formé au combat. Et ça, sur tous les types de drones.
Des formations pour chaque type de drone
Pour ce faire, chaque télépilote doit assister à des formations bien précises, qui peuvent durer entre quelques semaines et plusieurs années. Chaque drone a ses spécificités. Par exemple, le Parrot, un micro-drone de reconnaissance et de repérage. Dans la même catégorie, il y a le Black Hornet.
Une des formations en cours se basait sur le mini-drone DT46. Un drone spécialisé permettant de remplir des missions de renseignement. Une formation nécessaire puisque l’appareil nécessite une installation en équipe. À quelques mètres du terrain d’exercice, l’arène de combat. Ici aussi, une formation est dispensée : le drone FPV soit first person view.
Une seule école pour former toute l’Armée de terre
L’école se compose de plusieurs infrastructures comme celles-ci. Près de 70 personnes y sont employées. Le drone est une nouvelle technologie que les armées doivent apprendre à maîtriser.
À termes, le but serait de créer une flotte de 4 000 drones et un vivier de 6 000 à 8 000 opérateurs pour irriguer toute l’Armée de Terre.