Elle continue de circuler. Cet autonome est marqué par une reprise épidémique de la COVID-19. Une nouvelle vague qui s’accompagne de l’arrivée d’un nouveau variant nommé « XFG », « Stratus ». Ce dernier fait partie de la famille Omicron, qui domine dans la circulation du virus Sars-CoV-2. « Le SARS-CoV-2 continue de circuler de façon active sur le territoire hexagonal, comme en témoigne l’augmentation des indicateurs virologiques, en ville comme à l’hôpital », précise Santé Publique France.
Dû à sa contagiosité plus élevée, ce mélange de deux variants, celui de LF.7 et LP.8.1.2, est surveillé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis fin juin.
Une hausse de cas en Haute-Marne et Meuse
Selon l’organisme Santé Publique France, une hausse des passages aux urgences pour COVID-19 a été constatée chez les 65 ans et plus en ce début d’automne : « Le nombre de cas graves nécessitant une réanimation reste faible », évoque l’organisme. « Les consultations pour suspicion de COVID-19 et les passages aux urgences montrent une légère augmentation par rapport à la semaine précédente, dans différentes tranches d’âge, et particulièrement les personnes âgées ».
Selon Odissé, le portail open data de Santé publique France, certains départements sont toutefois plus touchés que d’autres avec des passages aux urgences ainsi que des actes de SOS médecins en forte hausse. Parmi eux, se trouvent la Haute-Marne et la Meuse.
Le département haut-marnais a un taux de passage aux urgences pour COVID-19 de 1371,57 sur 100 000 habitants. La Meuse, elle, comprend un taux de passage de 1159,79 sur 100 000 habitants.
Le département de la Marne, quant à lui, est moins touché avec 559,58 sur 100 000 habitants. La région Grand Est, a par ailleurs, un taux d’incidence parmi les plus élevés des cas d’Infection respiratoire aiguë (IRA) vus en consultations de médecine générale. Il s’agit d’une catégorie regroupant les virus respiratoires dont la COVID-19 ou la grippe. Son chiffre est estimé à 341 cas pour 100 000 habitants.
Une campagne de vaccination bientôt lancée
La campagne de vaccination doit débuter le 14 octobre, et ce, jusqu’au 31 janvier 2026, avec pour public cible principal les plus de 65 ans ainsi que les personnes jugées à risque.
Santé Publique France indique, qu’à l’apparition de premiers symptômes tels que la fièvre, la toux ou le nez qui coule, il est « nécessaire de respecter les gestes barrières » avec un lavage régulier des mains, le port du masque dans les lieux clos ou très fréquentés ainsi que l’aération des pièces.