Cette soirée de gala du samedi 11 octobre du 33e Meeting International de Natation Bragard a été marquée par de riches performances sportives.
Dès les premiers instants, chez les féminines, la compétition a été dominée par Tessa Giele, nageuse néerlandaise et finaliste olympique. Dans la matinée, elle a pris d’assaut les qualifications du 50 m papillon nage dames et du 50 m Dos nage dames. Du côté des hommes, c’est le français Yohann Ndoye-Brouard qui a lui assuré sa place en finale sur ces deux distances, confirmant son statut de leader tricolore.
Malgré ce démarrage enthousiasmant, l’événement a été marqué par deux absences notables : Béryl Gastaldello et Maxime Grousset. Tous deux déclaré forfait pour causes de blessures, privant les spectateurs de certaines des têtes d’affiche les plus attendues.
Des finales au sommet et des talents émergents
Après les qualifications, places aux finales qui se sont tenues dans la soirée, entrecoupées de spectacles de natation artistique. Sur le 100 m nage libre messieurs, Sean Niewold des Pays-Bas s’est imposé en 47,85 secondes devant le français Corentin Pouillart et Brandon Van Den Berg. Chez les dames, Tessa Giele a de nouveau brillé en remportant la médaille d’or sur le 50 m papillon en 26,13 s et le 50 m dos en 26,89 s, confirmant sa domination sur les courtes distances.
Parmi les jeunes à suivre se trouve la française Jeanne Lechevalier, âgée de 16 ans. L’adolescente s’est distinguée avec deux troisièmes places, une sur le 100 m nage libre en 55,67 s et l’autre sur le 100 m 4 nages avec un temps de 1:02,22. Des performances solides qui lui ouvrent déjà les portes du haut niveau.
Retour réussi pour le français David Aubry
Absent des bassins depuis un mois, David Aubry a fait un retour remarqué en remportant le 400 m nage libre avec un temps de 3:47:34. Une victoire importante pour le Français, qui vise désormais une qualification pour les prochains Championnats d’Europe. Il a profité de l’occasion pour évoquer un souvenir personnel : « Ma première compétition il y a six ans, c’était un 50 m papillon. Je me suis fait disqualifié et c’était à Saint-Dizier. J’avais vraiment besoin d’une pause. Je ne me voyais pas nager pendant quatre ans ».
Ce retour à la compétition résonne comme une nouvelle impulsion pour le nageur, qui semble plus motivé que jamais à retrouver les sommets.
Objectif Europe… et au-delà
Au-delà des performances individuelles, le meeting a également été une rampe de lancement pour les ambitions collectives. Tom Remy, troisième du relais 4 × 100 m nage libre masculin, a affiché ses ambitions à moyen et long terme : viser les Championnats d’Europe dès cette saison, avec les Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028 en ligne de mire.
Ce type de déclaration, à l’image des performances observées, témoigne du rôle de tremplin que joue ce meeting pour les jeunes nageurs en quête de repères et d’objectifs internationaux.
Un rendez-vous devenu incontournable
Avec une participation record, un plateau relevé et de belles histoires sportives, le meeting de Saint-Dizier s’affirme d’année en année comme une étape clé du calendrier français. L’événement confirme son importance pour les nageurs en reprise, ceux en ascension, comme pour les champions déjà confirmés.Cette 33ᵉ édition restera comme un événement qualitatif, à la fois en termes de performances et d’émotions.
