Le tribunal des activités économiques de Lyon a acté. Les Aciéries Hachette et Driout de Saint-Dizier, placées en redressement judiciaire en décembre 2024, ont été reprises en février 2025 par le groupe industriel français ACI. Cette décision du Tribunal de commerce de Dijon a permis la sauvegarde des 270 emplois sur le site. Cependant, moins d’un an après cette reprise, l’actionnaire majoritaire ACI a lui-même été placé sous administration judiciaire, faisant resurgir l’incertitude.
ACI Groupe placé sous administration judiciaire
Un tournant décisif vient de s’opérer pour ACI Groupe. À peine trois semaines après son placement en redressement judiciaire, le groupe industriel, propriétaire depuis février dernier de Hachette et Driout à Saint-Dizier, a été placé sous administration judiciaire.
Le tribunal des activités économiques de Lyon a en effet accédé, le vendredi 17 octobre, à la demande des administrateurs en charge du redressement, leur confiant la pleine gestion de l’entreprise. Cette décision met fin à la direction de Philippe Rivière, le fondateur du groupe, au profit d’une gouvernance assurée désormais par les administrateurs et un futur manager de transition.
La nouvelle a suscité des réactions contrastées. Si certains représentants syndicaux y voient une occasion de débloquer la situation du groupe, d’autres restent prudents, soulignant les incertitudes persistantes autour du financement nécessaire à la continuité d’activité.
« La décision était malheureusement prévisible » s’est exprimé le maire de Saint-Dizier, Quentin Brière, à nos confrères du JHM Quotidien, « ce qui m’importe désormais, c’est de tout faire pour préserver l’avenir des Fonderies Hachette et Driout, dont le potentiel de production reste intact. » Le maire demandera une rencontre avec l’administrateur judiciaire dès les prochains jours. Cette mise sous administration judiciaire marque une étape « cruciale » dans la tentative de sauvetage du groupe, la production demeure suspendue jusqu’à la fin octobre.