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Papillomavirus : comprendre l’essentiel en cinq chiffres

Durée de lecture : 4 min.
Pour la troisième année consécutive, plus de 64 000 collégiens de 5e dans 583 collèges du Grand Est sont concernés par la campagne de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) et les méningocoques ACWT.
Pour la troisième année consécutive, plus de 64 000 collégiens de 5e dans 583 collèges du Grand Est sont concernés par la campagne de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) et les méningocoques ACWT.

64 000. C’est le nombre de collégiens qui sont concernés par la campagne de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV). Ce vaccin vise à protéger les adolescents contre ce virus qui provoque des milliers de cancers chaque année. Voilà cinq chiffres pour mieux comprendre le papillomavirus.

64 761 élèves ciblés

Au total, plus de 64 761 élèves de 5ᵉ sont concernés. Le schéma vaccinal HPV nécessite deux doses espacées de cinq à 13 mois, administrables sur une ou deux années scolaires, tandis que le vaccin contre les méningocoques ACWY est réalisé en une seule dose. Les deux vaccins peuvent être co-administrés lors d’une séance.

Aucun schéma à dose unique n’est autorisé en Europe à ce jour. Si une première dose a été administrée plusieurs années auparavant, il n’est pas nécessaire de recommencer le schéma : il suffit de compléter les doses manquantes, par exemple, une seule dose supplémentaire si la première a été faite avant 15 ans.

3 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus chaque année

Les papillomavirus humains sont responsables de près de 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus chaque année en France, dont environ 1 000 décès. Au total, 6 400 cancers annuels sont liés aux HPV dont un quart chez les hommes, soit 1 600 cas par an en France. La vaccination est un outil clé de prévention contre ces cancers, en particulier lorsqu’elle est effectuée avant le début de la vie sexuelle.

Huit personnes sur 10 exposées au HPV au cours de leur vie

Les HPV sont très fréquents et se transmettent principalement par contacts sexuels. Près de huit personnes sur dix y seront exposées, souvent dès le début de la vie sexuelle (60% des cas). Les préservatifs ne protègent que partiellement, ce qui rend la vaccination essentielle pour se prémunir contre les formes graves de la maladie.

200 types de papillomavirus identifiés

Près de 200 types de HPV sont connus chez l’Homme. Une vingtaine sont dits « à haut risque oncogène » et sont responsables de cancers du col de l’utérus, du vagin, de la vulve, du pénis, de l’anus et de la sphère ORL. Le vaccin protège contre neuf types à risque élevé, ciblant ceux qui provoquent le plus souvent des maladies graves. Certains types non couverts peuvent néanmoins causer des complications, mais le risque reste réduit.

61.2 % des jeunes filles sont vaccinées à 15 ans

Dans le Grand Est, en 2024, 61,2 % des jeunes filles de 15 ans ont reçu au moins une dose de vaccin HPV et 50,3% ont complété le schéma deux doses à 16 ans. Chez les garçons, la couverture est de 38,5 % pour une dose à 15 ans et 25,7 % pour un schéma complet à 16 ans. 

La vaccination des garçons est importante, car elle prévient les cancers et verrues génitales et contribue à l’immunité collective. Les études montrent que le vaccin prévient plus de 85 % des infections anogénitales persistantes et des lésions génitales externes chez les jeunes hommes non infectés.

500 à 600 cas de méningocoques par an

Les infections invasives à méningocoques ACWY, responsables de méningites graves, touchent particulièrement adolescents et jeunes adultes. Chaque année, 500 à 600 cas sont recensés en France, avec environ 60 décès (10%). Depuis 2025, la vaccination ACWY est obligatoire chez les nourrissons et recommandée pour les jeunes entre 11 à 14 ans.

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