Une épidémie de grippe aviaire touche actuellement de nombreuses grues migratrices en provenance d’Allemagne, en transit par le lac du Der.
« Il y a plusieurs milliers de grues touchées, mais cela n’impacte absolument pas l’homme », explique Christophe Pereira, directeur du festival. « Nous avons donc pris des mesures de précaution pour éviter la propagation entre oiseaux ».
Parmi ces mesures, l’annulation de cinq animations, notamment les populaires levées de grues du matin. « Ce sont des activités marginales dans le programme global. Le cœur du festival reste intact », rassure Christophe Pereira.
Une programmation d’exception sous le signe de l’exploration
Avec plus de 100 expositions, conférences et projections réparties sur 16 sites, de Montier-en-Der à Vitry-le-François, cette édition s’annonce particulièrement riche.
Deux invités d’honneur marqueront cette 28e édition :
- Vincent Munier, figure majeure de la photographie animalière, présentera une rétrospective de ses explorations entre la Norvège et les Vosges, sa région natale. Il proposera également la projection de son film au Ciné Quai.
- Laurent Ballesta, célèbre pour ses explorations sous-marines, exposera un travail inédit réalisé en Méditerranée, dévoilant des espèces encore méconnues.
« Les images de Laurent vont être formidables, car elles nous montrent un monde peu accessible, souvent à la limite de l’obscurité », souligne Alain Gavier, vice-président de l’AFPAN « L’Or Vert ».
Une édition placée sous le thème de la mer et de l’exploration
Le thème 2025 est vaste : il va de l’infiniment petit à l’infiniment grand, en passant par l’astronomie et le milieu marin.
« C’est un travail collectif, en lien avec l’actualité. Cette année, c’est l’année UNESCO de la préservation des glaciers, donc on est en plein dedans », précise Christophe Pereira. « Ce thème nous permet de construire une programmation cohérente et stimulante ».
Classé éco-manifestation, le festival s’appuie sur l’implication de centaines de bénévoles et de nombreux partenaires pour sensibiliser le public à la préservation de la biodiversité.
« On accueille un public déjà sensibilisé, mais on se doit de leur proposer du contenu encore plus pointu », explique Alain Gavier. « Être une éco-manifestation, ce n’est pas si simple. On se heurte à des contraintes, mais on tient ce cap chaque année ».
En dépit du contexte sanitaire, le festival ouvrira ses portes avec enthousiasme. « On ouvrira les portes tous les matins avec le plus grand des bonheurs », conclut Christophe Pereira. Un rendez-vous à ne pas manquer pour conjuguer photographie, nature, et engagement écologique.
