Incendie à Ménil-sur-Saulx : une maison entièrement ravagée par les flammes

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Un incendie d’une rare intensité s’est déclaré ce mercredi 40 Grande Rue à Ménil-sur-Saulx, en Meuse. Le feu aurait démarré dans une grange attenante avant de se propager à l’habitation. Vingt-trois sapeurs-pompiers ont été mobilisés. La maison est entièrement détruite.
Un incendie d’une rare intensité s’est déclaré ce mercredi 40 Grande Rue à Ménil-sur-Saulx, en Meuse. Le feu aurait démarré dans une grange attenante avant de se propager à l’habitation. Vingt-trois sapeurs-pompiers ont été mobilisés. La maison est entièrement détruite.

Un départ de feu soudain. Il est 14h10 lorsque le propriétaire constate une coupure d’électricité inhabituelle. En se rendant à l’arrière de sa propriété, il découvre des flammes dans la grande grange attenante, utilisée comme atelier. Très vite, le feu gagne en intensité. « Le foyer s’est propagé rapidement à l’habitation », confirme le lieutenant David Érard, officier commandant des opérations.

À l’arrivée des secours, venus des casernes de Tronville, Commercy, Void et Bar-le-Duc, le sinistre a déjà percé la toiture du premier étage. Trois fourgons, une échelle aérienne et un camion-citerne sont dépêchés sur place.

Plusieurs risques identifiés

Sur zone, les pompiers doivent composer avec plusieurs menaces : une bouteille d’acétylène et une d’oxygène dans l’atelier, protégées et placées en refroidissement, une cuve à fioul, fortement exposée au rayonnement ainsi qu’une citerne aérienne de gaz sur la parcelle voisine, qui n’est pas touchée dans un premier temps.

« On a dû évacuer toutes les personnes présentes sur la partie droite du bâtiment pour les mettre en sécurité », explique le lieutenant. Les hommes doivent aussi avancer avec précaution dans une structure fragilisée : un bâtiment en pierre, recouvert d’un bardage bois, équipé de 90 % de planchers bois au premier niveau. Une partie du plancher s’est déjà effondrée, rendant l’accès extrêmement difficile.

Un chat avait été signalé à l’intérieur du logement. Finalement, l’animal a pu s’échapper grâce à une chatière et a été aperçu dans la rue par les voisins.

Une opération longue et délicate

Pour attaquer le foyer principal, les pompiers utilisent la grande échelle. Mais les volumes importants de gravats, tombés au rez-de-chaussée, compliquent les manœuvres. « L’accès est très difficile. On travaille par les communications qui restent praticables », précise le lieutenant Érard, qui a également demandé la venue d’un chef de colonne pour renforcer les mesures de sécurité.

L’intervention devrait durer une bonne partie de la soirée. « L’opération va se poursuivre longtemps. Il y aura du déblai toute la nuit et une surveillance permanente des points chauds. On restera sur place pour éviter toute reprise », ajoute l’officier.

La maison, quant à elle, est considérée comme détruite, « Dès que la toiture a été percée, on savait que c’était très mal engagé », regrette le lieutenant.

Une enquête déterminera les circonstances exactes du départ de feu, même si tout semble indiquer qu’il a pris naissance dans l’atelier situé à l’arrière de la bâtisse.

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