La période est cruciale. À l’approche des fêtes, la fréquentation des collectes ralentit, alors que les besoins des hôpitaux restent stables. Dans le secteur, l’Établissement Français du Sang (EFS) s’appuie sur plusieurs rendez-vous mobiles pour sécuriser les stocks et éviter les tensions habituelles de décembre.
Des rendez-vous stratégiques avant les fêtes
À Saint-Dizier, la collecte du 18 décembre à la salle Le Palace marque l’un des temps forts du mois. L’EFS y espère un afflux de donneurs, d’autant que les créneaux précédant les vacances enregistrent souvent une baisse de participation. À Chaumont, la salle de l’Hôtel de Ville accueillera les donneurs le 22 décembre, un moment sensible à seulement quelques jours de Noël, période où les déplacements familiaux compliquent la mobilisation.
Dans les plus petites communes, l’enjeu reste tout aussi important. À Châteauvillain, la collecte du 15 décembre participe à l’équilibre des stocks départementaux : les dons en zone rurale représentent une part essentielle des approvisionnements. Côté Marne, Vitry-le-François accueillera une grande collecte sur deux jours, les 10 et 11 décembre, un format plus rare destiné à toucher un public plus large. Dans la Meuse enfin, Bar-le-Duc fermera le mois avec une collecte programmée le 30 décembre, juste avant le nouvel an.
Une mobilisation pour aborder 2026 sereinement
L’EFS rappelle que chaque don compte, notamment en décembre, l’un des mois les plus fragiles de l’année. Entre météo, déplacements et rythme des fêtes, la fréquentation chute régulièrement, alors que les besoins des hôpitaux restent constants. Les équipes locales misent donc sur un regain de participation pour débuter 2026 sans tension sur les réserves et maintenir la continuité des soins. La récente évolution des critères de sélection dans le Grand Est pourrait également contribuer à élargir le nombre de donneurs potentiels.
En France, il faut environ 10 000 dons de sang par jour pour répondre aux besoins des patients. Lors des périodes de vacances et collectes allégées, l’EFS observe une baisse pouvant atteindre 20 % de fréquentation sur certaines régions. Les équipes locales misent donc sur un regain de participation pour débuter 2026 sans tension sur les réserves et maintenir la continuité des soins.