À l’approche de Noël, certains débats arrivent en même temps que les illuminations. Parmi eux, un choix qui divise : faut-il installer un sapin naturel ou artificiel ?
À Saint-Dizier, celui installé cette année reprend le même modèle que celui mis en place les années précédentes. Pour la municipalité, le coût global avoisine 10 000 euros, principalement lié au transport, avec la mobilisation d’un camion spécifique.
En revanche, l’achat du sapin en lui-même reste limité, avec un coût inférieur à 1 000 euros.
Le centre-ville de Chaumont transformé
Avant, la place de l’hôtel de ville de Chaumont se couvrait de multiples sapins et décorations pour les fêtes de Noël. Cette année, la commune voulait frapper plus grand, à l’image de Strasbourg, en installant un véritable sapin majestueux au centre de la place. Mais très vite, des contraintes techniques sont apparues : la présence de voûtes et de caves souterraines empêchant la mise en place du support.
Et dans cette démarche, ce sont des sapins naturels qui ont été choisis, pour une meilleure harmonie. Côté budget, le choix est stratégique : alors qu’un vrai sapin aurait coûté plus de 10 000 euros entre étude du sol, transport et installation, le kit structure et sapins naturels revient à environ 5 000 euros par an, sans compter la décoration.
Et côté habitants, le choix semble largement adopté.
Vitry-le-François privilégie l’artificiel
A Vitry-le-François ce sapin trône sur la place d’Armes depuis 2018, entouré de diverses animations et décoration.
De loin on pourrait le prendre pour un sapin ordinaire et pourtant il est complètement artificiel. Au prix de 20 000 euros, il a remplacé son prédécesseur qui, lui, était naturel et coûtait entre 4 000 et 5 000 euros.
Pour la ville, il s’agit d’un choix raisonné au niveau du développement durable, de la pérennité et de la sécurité. Chaque année, près de 6,4 millions de sapins sont vendus en France pour les fêtes de Noël, dont environ 89 % sont des arbres naturels.
