Dermatose nodulaire contagieuse : les agriculteurs veulent prévenir plutôt que guérir

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La dermatose nodulaire contagieuse inquiète la filière bovine. Ce mardi 17 décembre, une réunion d’information s’est tenue à Fronville, en Haute-Marne, pour répondre aux interrogations des éleveurs et rappeler les mesures de prévention face à cette maladie encore absente du département.
La dermatose nodulaire contagieuse inquiète la filière bovine. Ce mardi 17 décembre, une réunion d’information s’est tenue à Fronville, en Haute-Marne, pour répondre aux interrogations des éleveurs et rappeler les mesures de prévention face à cette maladie encore absente du département.

Informer, rassurer et anticiper. Ce mardi 17 décembre, une réunion d’information et de sensibilisation s’est tenue à Fronville, à destination des éleveurs de Haute-Marne. En cause : la dermatose nodulaire contagieuse, une maladie qui inquiète fortement la filière bovine.

Autour de la table, responsables de l’état, vétérinaires ou encore représentants syndicaux ont fait un état des lieux, rappeler les mesures de sécurité et répondu aux nombreuses questions des agriculteurs présents dans la salle. 

Une maladie problématique

La priorité affichée : renforcer la bio sécurité dans les exploitations, limiter les mouvements d’animaux et intensifier la lutte contre les insectes piqueurs, principaux vecteurs de la maladie.

La dermatose nodulaire contagieuse, ou DNC, est une maladie virale qui touche exclusivement les bovins. Elle provoque fièvre, nodules cutanés et chute de production. Si elle n’est pas transmissible à l’homme, ses conséquences économiques peuvent être lourdes pour les éleveurs. 

Détectée pour la première fois en France en juin 2025 en Savoie, la DNC s’est depuis propagée à plusieurs départements. Dans le Grand Est, aucun foyer n’a encore été identifié, mais la Haute-Marne reste en vigilance renforcée en raison de sa proximité avec les zones touchées.

En meuse, l’objectif est aussi de prévenir

En Meuse, l’État veut éviter le premier foyer. Aujourd’hui, le préfet présente un plan de contrôle et de surveillance, avec des vérifications renforcées sur les mouvements de bovins. Surveillance accrue, traçabilité des mouvements, et consignes de biosécurité renforcées pour éviter toute introduction de la maladie, le plan est en place. 

Sur le terrain, ces contrôles se traduisent concrètement par des vérifications de documents, l’origine des animaux, et le respect des règles de circulation : une routine qui doit devenir systématique en période de vigilance. Depuis le 29 juin, 115 foyers ont été détectés en France, selon le ministère de l’Agriculture

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