À Saint-Dizier, une chorégraphie de lumières enchante les façades. Des guirlandes étincelantes, sapins illuminé, des touches de rouge, de vert et d’or qui transforment les rues en un tableau vivant
Pourtant, cette magie semble s’effacer devant les portes de nombreuses maisons. Alors que la tradition voudrait que les façades s’illuminent chaque hiver, plusieurs observateurs et passants constatent un recul des décorations personnelles.
Une tradition qui se perd… mais pas partout
Mais ce n’est pas le cas de Joâo-Paulo et Jeannine, à Chaumont. Chaque année, à l’approche des fêtes, le couple transforme sa maison en un véritable décor féerique. Plus de 1 500 mètres de guirlandes lumineuses, une dizaine de personnages animés, six sapins scintillants… Depuis 2013, toiture, façade et jardin se remplissent patiemment pour offrir aux passants un moment de lumière dans la nuit hivernale.
Même esprit àChâteauvillain. Dans un monde où les illuminations se font plus rares, une grande maison devient, chaque année, la maison du Père Noël. Deux mois de préparation, des bénévoles mobilisés, des pièces décorées comme un conte. Tout est là, pour que les enfants continuent d’y croire. Pendant que beaucoup éteignent, eux allument encore cette flamme.
Selon l’ADEME, près de60 % des foyers déclarent aujourd’hui réduire ou supprimer leurs décorations lumineuses, principalement pour des raisons de coût et d’énergie.


