Retour sur les cinq faits divers qui ont marqué l’année 2025

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Accidents dramatiques, affaires judiciaires retentissantes ou évènements hors norme : l’année 2025 a été ponctuée de faits divers qui ont profondément marqué l’opinion publique.
Accidents dramatiques, affaires judiciaires retentissantes ou évènements hors norme : l’année 2025 a été ponctuée de faits divers qui ont profondément marqué l’opinion publique.

Tout au long de l’année 2025, plusieurs faits divers ont marqué les esprits, par leur gravité, leur caractère exceptionnel ou les nombreuses interrogations qu’ils ont soulevées. Ces évènements ont suscité émotion, incompréhension ou débats. Sélection de cinq affaires qui ont particulièrement marqué l’année écoulée.

Collision en vol des Alpha Jets à Saint-Dizier

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Le 25 mars 2025, deux Alpha Jets de la Patrouille de France se sont percutés en plein entraînement près de la base aérienne 113, à Saint-Dizier. Les trois pilotes se sont éjectés à temps et n’ont été quelégèrement blessés.

L’un des avions s’est écrasé sur la centrale à béton de l’entreprise Calin, provoquant un incendie rapidement maîtrisé par les pompiers. Le second appareil a terminé sa course près des étangs de la Ballastière, ses débris localisés grâce à un hélicoptère militaire. Aucun employé ni habitant n’a été blessé. Unecinquantaine de pompiers et les forces de l’ordre ont sécurisé le périmètre avec la fermeture temporaire de la RN4 ainsi que de la route menant à Villiers-en-Lieu.

Le drame de Nogent : une assistante d’éducation poignardée à mort

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Le 10 juin 2025, le collège Françoise Dolto de Nogent a été le théâtre d’un drame. Aux alentours de 8 h 30, lors d’un contrôle des sacs, un jeune de 14 ans a agressé Mélanie, assistante d’éducation de 31 ans, à l’aide d’un couteau de cuisine, la poignardant à sept reprises. La victime est décédée des suites de ses blessures, dont une plaie de 7 centimètres dans le dos.

L’auteur des faits, Quentin G., a été neutralisé par les forces de l’ordre et placé en détention provisoire pour « meurtre d’une personne chargée de mission de service public » et « violence contre un gendarme ». Grâce à l’enquête confiée à la brigade de recherches de Chaumont et à la section de recherches de Reims, le jeune homme a été condamné pour meurtre.

Incendie partiel à l’école maternelle de Laimont

Puissance Télévision

Le 11 août 2025, un incendie s’est déclaré dans le préau en bois de l’école maternelle de Laimont, dans la Meuse, avant de se propager à la maternelle attenante. Le feu a été favorisé par la présence de matériels scolaires et d’objets en plastique et s’est rapidement étendu aux plafonds des bâtiments.

Une vingtaine de pompiers, principalement de Bar-le-Duc, sont intervenus pour limiter les dégâts et éviter la destruction totale du bâtiment. Une partie de l’école a pu être sauvée, mais les locaux ont été fortement touchés par les fumées et n’ont pas pu être utilisés à la rentrée. L’incendie était d’origine accidentelle

Accident mortel sur la RN4 à Chanteraine

Puissance Télévision

Le 4 octobre dernier, un grave accident impliquant deux véhicules légers s’est produit sur la RN4, dans le sens Void-Vacon vers Ligny-en-Barrois, au niveau de l’aire de repos de Chanteraine. Selon les informations, l’accident aurait été provoqué par une voiture circulant à contre-sens sur la chaussée, provoquant un violent choc frontal sur la voie de gauche et le terre-plein central.

Le bilan humain est lourd : quatre personnes ont été impliquées, dont deux ont perdu la vie. Une femme de 60 ans est décédée sur place dans son véhicule et un homme de 30 ans est mort des suites de ses blessures après avoir été retrouvé inconscient et en arrêt cardiorespiratoire. Un jeune homme de 24 ans a été éjecté de l’un des véhicules et héliporté au CHRU de Nancy pour de multiples fractures. La quatrième victime était initialement recherchée par les secours avec l’aide d’une équipe cynophile et d’un drone.

Plus d’une vingtaine de pompiers, accompagnés des équipes du SMUR au sol et héliportées, ainsi que les gendarmes, ont été mobilisés pour sécuriser le site et porter secours aux victimes. Des investigations ont été menées pour déterminer les circonstances exactes du drame. Selon des témoignages, le véhicule circulant à contresens avait été signalé plusieurs kilomètres en amont, mais n’a pu être intercepté à temps, provoquant ce tragique accident.

Décès et hommage à Jean-François Olek près de Saint-Dizier

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Jean-François Olek, 59 ans, disparu depuis le 2 novembre 2025 près de Saint-Dizier alors qu’il cherchait des fossiles sur le site des Côtes Noires à Laneuville-au-Pont, a été retrouvé noyé dans la Marne le 11 novembre.

Après sa disparition, sa famille et la gendarmerie avaient mobilisé drones, hélicoptère, plongeurs spécialisés et chien cynophile pour le retrouver. Les effets personnels localisés par sa fille ont permis de repérer le point de chute, où son corps a été récupéré par les plongeurs. Selon les premières constatations, il s’agirait d’une chute accidentelle. Une autopsie et des analyses toxicologiques ont été effectuées pour confirmer les circonstances du décès.

Très touchée par cette perte brutale, la famille a lancé une cagnotte en ligne pour financer les obsèques et lui rendre un dernier hommage. Les funérailles ont eu lieu le 18 novembre à 10 heures à l’église de Méligny-le-Grand. 

Villiers-en-Lieu : plusieurs interventions du Raid en un mois

Police Nationale

Début décembre, le Raid est intervenu à Villiers-en-Lieu après qu’un homme de 45 ans se soit retranché au domicile familial, tirant plusieurs coups de feu en l’air sans faire de blessés. Alertés par la famille, les policiers ont rapidement sécurisé le périmètre avant de faire appel à l’unité d’élite de Nancy.

Une vingtaine de membres du Raid, assités d’un drone et d’un petit robot, ont été mobilisés pour localiser et appréhender le suspect. La mère a pu sortir en sécurité et l’homme s’est finalement laissé interpeller. La perquisition a révélé un important arsenal, dont des fusils de différentes époques, un arc avec neuf flèches et des centaines de munitions.

Jugé quelques jours plus tard dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, le quadragénaire a été condamné à 12 mois de prison avec sursis probatoire renforcé. La justice lui a interdit la détention d’armes pendant dix ans et a prononcé une obligation de soins. L’ensemble des armes et munitions saisies a été détruit, clôturant cette affaire qui avait fortement mobilisé les forces de l’ordre.

Illustration

Une deuxième intervention du Raid est survenue dans la commune fin décembre, après qu’un livreur, venu déposer une commande de restauration rapide, a été confronté à un individu cagoulé et porteur d’une arme. Prévenus par le livreur et alertés de la dangerosité de la situation, les policiers ont sollicité le RAID. L’opération menée le lendemain, a permis de perquisitionner le domicile et de retrouver l’arme. L’individu a ensuite été interpellé et placé en détention provisoire en attendant son jugement, fixé au 16 janvier.

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