La France connaît ce jeudi 23 mars une neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, la première depuis l’adoption du texte de loi avec le 49.3. De nombreux manifestants étaient attendus, mais sont-ils au rendez-vous ? Point de situation à la mi-journée.
Qu'en est-il à Saint-Dizier ?
Les manifestants sont présents depuis 5 h du matin sur le rond point les Minieres, sur la D384, entre Ancerville et Saint-Dizier. Sur cet axe, tous les véhicules et poids lourds sont à l’arrêt total. Selon la préfecture de la Meuse, à 12h, neuf kilomètres de bouchon était observé sur la RN4. Toujours selon les autorités meusiennes, ce point de rassemblement compte environ 200 manifestants qui ne laissent passer aucun véhicule durant toute cette journée. C’est pour eux, la seule manière de se faire entendre pour que cette « réforme ne voit jamais le jour ».
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Concernant les usagers de la route, ils sont maintenant bloqués depuis plusieurs heures et les premières crispations se font ressentir.
« Vraiment ça me saoule, on peut bloquer, mais bloquer des gens pendant trois heures, non je ne pense pas ! », s'exclame un automobiliste.
Quelques voitures plus loin, un autre chauffeur s'impatiente, « Moi aussi je fais grève d'habitude, mais là ça fait quand même trois heures qu'on est bloqué, faut laisser passer quelques voitures ». Pour les poids-lourds, le ressenti est partagé « Ça me dérange car il y en a qui travaille aussi, donc qu'on bloque les gens qui sont concernés, mais moi je ne suis pas concerné. »
Mais les chauffeurs et automobilistes vont devoir prendre leur mal en patience. L'heure de la fin de ces blocages n'est pas connue mais ils pourraient se poursuivre jusqu'à 20h, tandis qu'à 17h, les manifestants se regrouperont devant l'Hôtel de ville bragard pour déambuler dans les rues de Saint-Dizier.
Et à Vitry-le-François ?
L’opération escargot menée par l’intersyndicale a démarré à 10 h 30 au rond-point de Blacy, afin « de participer au blocage général du département » et de la France. Le cortège d'une cinquantaine de véhicules a déambulé sur la RN4 ainsi que dans les rues de la cité rose pour rejoindre la gare de la cité rose.
« Les gens sont toujours remontés, la colère est présente et ce n’est pas le discours de Monsieur Macron qui va y faire quelque chose. On attend toujours que ce texte soit retiré », explique José Micelli, Secrétaire général de l’union locale CGT du pays vitryat
