Le vivant comme fil conducteur
Pour cette nouvelle édition, le directeur Thierry Bordereau insiste : « À l’ACB, on préfère le spectacle vivant vivant plutôt que le spectacle vivant mort. » Une déclaration qui donne le ton : il s’agit de fêter le lien, ressentir, partager.
Cette saison, l’accent est mis sur le plaisir et la réjouissance, mais aussi sur la réflexion que peut offrir une rencontre avec des artistes, dans une salle comme à l’extérieur.
Une diversité assumée
Théâtre, danse, musique, cirque, la scène CB veut toucher tous les publics. Des têtes d’affiche aux spectacles émergents, la pluralité est une force. Thierry Bordereau cite en exemple le spectacle « La Tendresse » de Julie Berz, une œuvre puissante mêlant rap, danse et images pour explorer la question : « Qu’est-ce qu’être un homme ? »
Des spectacles pour petits et grands
La programmation n’oublie pas les tout-petits avec des spectacles adaptés, ni les spectateurs éloignés, grâce à des propositions en plein air ou dans des lieux comme le chapiteau d’Enerville. Parmi les moments attendus : un clown dompteur de feu, Fanny Azuro en résidence pour son prochain album, ou encore l’Orchestre national de Metz.
Une programmation pensée comme un voyage
Pour construire cette saison, 150 spectacles ont été visionnés pour n’en retenir qu’une vingtaine. Un travail de curation exigeant pour garantir une expérience unique : « C’est comme un voyage. On comprend certaines choses, on ne comprend pas tout, mais on ressent beaucoup. »
Créer la confiance avec le public
La CB mise sur la confiance avec les spectateurs pour leur faire découvrir l’inconnu : « Parfois, on ne sait pas ce qu’on va voir, mais on tente… et souvent, on ressort très heureux. »
Transmission et éducation artistique
Outre les spectacles, l’ACB propose des visites du théâtre, des ateliers et un fort engagement auprès du jeune public. Une manière de cultiver la curiosité dès le plus jeune âge et de rappeler que le spectacle vivant, c’est aussi un moment à vivre ensemble.