Début de Soirée : William fait revivre la magie des années 80 à Saint-Dizier

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À l’occasion du concert Folies 80 à Saint-Dizier, William, la voix emblématique du groupe Début de Soirée, a accordé une longue interview à notre rédaction. L’artiste est revenu sur son parcours, ses plus grands succès et l’héritage musical des années 80, avec la même énergie et la bonne humeur qui ont marqué toute une génération.
À l’occasion du concert Folies 80 à Saint-Dizier, William, la voix emblématique du groupe Début de Soirée, a accordé une longue interview à notre rédaction. L’artiste est revenu sur son parcours, ses plus grands succès et l’héritage musical des années 80, avec la même énergie et la bonne humeur qui ont marqué toute une génération.

« J’ai eu la chance de faire un tube dans les années 80 ». Pour William, interprète du mythique « Nuit de folie », le succès de Début de Soirée continue de résonner des décennies plus tard. Invité du concert Folie 80, il revient sur son parcours, la force du collectif, et la transmission intergénérationnelle de ces chansons cultes.

La naissance de Folie 80 : un collectif soudé

Folie 80 est née de la volonté de rompre avec les simples plateaux télé multi-artistes. « On voulait faire autre chose. Rester ensemble sur scène, faire les chœurs les uns des autres. Une vraie bande de potes ». Une formule conviviale et vivante, où l’on ne quitte plus la scène. Un show 100 % collectif, à l’image d’une colonie de vacances musicale.

Comme beaucoup d’artistes des années 80, William a connu les hauts du top 50, puis une période plus creuse. « C’est la vie, elle bouge. On est juste des acteurs de nos trajectoires ». Le retour sur scène avec Stars 80 a relancé la magie. Et contre toute attente, la nouvelle génération s’y retrouve aussi : « Les jeunes chantent les paroles, connaissent les couplets. C’est aberrant et magique à la fois ».

Une transmission musicale par les familles

William attribue ce phénomène au pouvoir de la transmission familiale : « C’est la musique des parents, entendue dans la voiture, qui reste dans les mémoires ». Même si tous ne connaissent pas le nom des artistes, leurs titres deviennent les hymnes du quart d’heure « délire » en soirée.

« Je suis nostalgique de la vie des années 80, pas des chansons », confie-t-il. Il évoque une époque plus simple, plus accessible, où le loyer représentait à peine 10 % d’un salaire. « Aujourd’hui, les jeunes doivent être deux pour payer un logement ». Une réflexion sociale sur le temps qui passe, sans amertume mais avec lucidité.

Toujours connecté à la musique actuelle

Contrairement aux clichés, William vit avec son époque. « J’écoute du rap, du Beyoncé, du Orelsan. Je suis curieux ». Il cumule 32 Go de musique dans son téléphone, refuse l’étiquette de fan, mais admire les artistes qui innovent ou surprennent, comme Bruno Mars. Conscient de sa longévité, il insiste : « Il faut rester humble. Pourquoi moi je suis encore là, et pas d’autres ? On ne sait pas ». Il conclut sur une note d’humilité et de gratitude, fidèle à ses valeurs.

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Clémentine Coppola

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