Il est né à Philadelphie, au beau milieu des années 1960. Le graffiti, d’abord utilisé pour marquer une présence ou signifier un passage éphémère, est devenu avec le temps un art à part entière.
D’abord lié à la culture hip-hop, il sera ramené dans les galeries d’art par des artistes comme SAMO ou Keith Haring aux alentours des années 1980, le faisant passer d’inscriptions illégales à un véritable moyen d’expression artistique, comme par exemple sur le mur de Berlin. Aujourd’hui, le graffiti est mondialement connu et commence doucement à se démocratiser, notamment avec les œuvres de Banksy ou Obey.
Une exposition dédiée à cet art
Alors, pour célébrer cet art nouveau et son histoire, le Grand Palais Immersif de Paris a imaginé l’exposition « Loading, l’art urbain à l’ère numérique ». Présentée en 2024, elle sera exposée au Muse de Saint-Dizier à partir du 20 septembre.
Une exposition qui a nécessité près d’un an de travail et d’adaptation pour les équipes du musée numérique, notamment en termes d’espace, de projection et de temps. Une immersion dans l’histoire urbaine et l’impact des nouveaux outils numériques. Des premiers graffeurs new-yorkais aux grandes fresques murales des années 2 000, jusqu’aux peintures réalisées à l’aide de drones, l’art est dépeint sous toutes ses coutures.