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Jyeuhair : le jeune OVNI du rap français à Saint-Dizier

Durée de lecture : 2 min.
Jyeuhair est un rappeur et producteur franco-malgache révélé au grand public dans la saison 3 de Nouvelle École sur Netflix. Avec son univers mêlant rap, pop et électro, il s’impose comme un artiste audacieux, capable de surprendre à chaque projet.
Jyeuhair est un rappeur et producteur franco-malgache révélé au grand public dans la saison 3 de Nouvelle École sur Netflix. Avec son univers mêlant rap, pop et électro, il s’impose comme un artiste audacieux, capable de surprendre à chaque projet.

À seulement quelques années d’expérience scénique, Jyeuhair, de son vrai nom Jason Robinson, s’impose comme une figure montante du rap hexagonal. Ce rappeur franco-malgache, révélé par la saison 3 de Nouvelle École en 2024, surprend par un univers aussi éclectique qu’inclassable.

Je me définis comme juste quelqu’un qui aime bien faire de la musique. J’ai souvent du mal à me dire que je suis spécifiquement rappeur ou beatmaker. J’essaie juste de donner une direction à tout ça.

Des débuts entre électro et K-pop

Ce caméléon musical commence à 13 ans, en manipulant des logiciels de création musicale. D’abord attiré par l’électro, il s’essaie ensuite à la recomposition de morceaux existants, notamment ceux de Lil Wayne ou G-Dragon, avant de poser ses propres textes. « Au fil du temps, c’est devenu ma musique. C’est devenu du J quoi. »

Son ascension se construit sur scène, dans des open mics, concerts intimistes, et divers tremplins musicaux. L’émission Nouvelle École a marqué un tournant décisif, lui offrant visibilité et opportunités. « La Nouvelle École, c’était le tremplin ultime. »

Créer, encore et toujours

Actuellement, en tournée des festivals, Jyeuhair enchaîne les dates tout en nourrissant sa communauté à travers de mini-morceaux hebdomadaires sur les réseaux sociaux.

Je sors toutes les semaines des mini-morceaux sur Instagram pour nourrir le truc, pour pas qu’il se passe rien du tout.

Sur scène, l’artiste se livre corps et âme : échanges spontanés avec le public, improvisations, et une énergie débordante. Un vrai moment de communion. « C’est le moment de la journée où on s’amuse, où on fait un peu notre sport. C’est trop bien. »

Si les réseaux sociaux sont utiles, ils ne sont pas selon lui une condition sine qua non du succès : « Internet peut aider, mais je pense que demain, même s’il n’y a plus de réseaux, il y a des gens qui continueront à émerger. »

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Clémentine Coppola

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