Une immersion au cœur du territoire. Réalisé par Les Coflocs, le documentaire suit ces personnes et familles dans leurs activités, leur emploi, leurs loisirs, et dans les lieux qu’elles fréquentent régulièrement. L’objectif : montrer la Haute-Marne à travers celles et ceux qui y vivent, dans des paysages et des espaces qu’ils affectionnent.
Cette approche souhaite mettre en avant leur rapport intime au territoire, la manière dont ils s’y déplacent, ce qu’ils y trouvent et ce qu’ils y construisent au quotidien. Le film donne ainsi à voir des moments de vie simples, mais révélateurs, dans des environnements qu’ils connaissent, pratiquent ou défendent. En s’appuyant sur leurs témoignages, le documentaire propose une vision concrète de la Haute-Marne.
Une rencontre autour de l’Almanach de la Haute-Marne
À l’issue de la projection, une rencontre est prévue avec Valérie Sarrey et Philippe Nolot, auteurs de L’Almanach de la Haute-Marne. Ils dévoileront les coulisses de cette revue, que Valérie Sarrey décrit comme « une collection installée qui sortira chaque année ».
Elle rappelle que « l’almanach, c’est vieux comme le temps » et qu’on pourrait penser qu’« un almanach, c’est un peu désuet ». Pour elle, il s’agit pourtant d’un ouvrage qui évolue avec le temps , passé des prédictions et cycles lunaires à des contenus plus actuels tout en conservant sa structure au fil des mois.
La conception de l’almanach repose sur un travail collectif mobilisant historiens, naturalistes et spécialistes, car « faire un almanach, c’est aussi faire appel à beaucoup de contributeurs ». Ce travail se nourrit de recherches, mais aussi de rencontres sur le terrain, avec une ligne directrice centrée sur des idées positives et la mise en valeur de la Haute-Marne. Chaque découverte peut devenir une histoire. Valérie Sarrey cite par exemple « une très belle église à Blécourt, pas très loin d’ici, c’est comme une cathédrale au milieu de la campagne », marquée par une tradition de pèlerinage ancienne. Elle raconte que « le roi Dagobert est venu à Blécourt pour le pèlerinage et importer la guérison » et rappelle que « la chanson du roi Dagobert était en réalité une satyre de Louis XVI ».
Pour les auteurs, l’idée, c’est d’être curieux de tout, sans thème imposé, en cherchant « à comprendre d’où viennent les choses » afin de raconter des histoires. « Après quelques années, je pense que ce sera une vraie encyclopédie », estime Valérie Sarrey.