Ce dernier week-end d’avril, près de 300 motards bénévoles ont parcouru les routes de Haute-Marne pour participer à l’opération « Une rose, un espoir », une initiative caritative au profit de la Ligue contre le cancer. En échange d’un don minimum de 2 euros, les motards offrent une rose, symbole d’espoir et de solidarité.
« On n’est pas là pour faire du folklore. On est là pour défendre une cause essentielle », rappelle Didier, l’un des organisateurs.
Une organisation bien huilée
L’événement, qui s’étend désormais à 27 départements, y compris l’île de la Réunion, nécessite une logistique impressionnante. En Haute-Marne, ce sont six secteurs qui se partagent les 250 à 300 communes visitées.
Chaque matin, les équipes se rassemblent pour les consignes de sécurité, puis se répartissent par groupes bien structurés, dans un esprit de discipline et de respect. « On roule doucement, on se présente bien aux gens, on leur souhaite une bonne journée. C’est tout un état d’esprit », explique Didier.
Une attente partagée dans les villages
Année après année, la population attend ce rendez-vous avec émotion. « Les gens nous attendent les bras ouverts. Que ce soit les enfants ou les personnes âgées, tout le monde nous accueille chaleureusement ».
Les motards ne s’attardent jamais longtemps dans les communes, mais la visite est marquante. Le bruit des moteurs, les roses accrochées, la musique… tout est fait pour attirer l’attention et la curiosité, toujours dans une ambiance respectueuse.
Des résultats concrets pour la recherche
En 2024, l’opération avait permis de collecter 28 000 €. Une somme utilisée pour financer des projets précis, comme la recherche sur le cancer infantile du pancréas à Paris ou des traitements de radiothérapie ciblés à Nancy.
« On propose des projets à la Ligue, puis on valide ensemble avec tous les motards où ira l’argent. C’est un vrai choix collectif », souligne Didier.
Une générosité qui ne faiblit pas
Cette année, l’équipe observe une hausse des dons. « Beaucoup de personnes donnent plus de 2 €, parfois 10 €, pour une seule rose. Il y a eu une vraie vague de générosité », témoigne Didier. Les tirelires débordent, laissant espérer un record de collecte pour l’édition 2025.
Malgré un nombre de participants un peu plus restreint sur certains secteurs, l’impact reste fort : « Moins nombreux, mais plus soudés. On est restés groupés et ça fait de l’effet dans les communes ».
