Dans le parc du château de Marbeaumont, les premières notes résonnent comme un appel familier. Marley, sans doute l’hymne le plus connu de Danakil, est repris en chœur par le public.
Ce samedi soir, c’est le reggae qui était à l’honneur au festival Watts à Bar. Et sur scène, le groupe français avait misé sur les instruments : pas moins de dix musiciens, une section cuivre complète, des percussions, des claviers.
Le public au rendez-vous
Une prestation qui a rassemblé près de 3 000 spectateurs dans le parc du château. Pour cette 19ᵉ édition, le festival poursuit son pari : proposer une programmation éclectique, entre rock, punk, metal et reggae, et attirer un public varié.
Derrière cet événement devenu incontournable, une organisation bien rodée. Porté par l’association BeReal, le festival repose sur des centaines de bénévoles mobilisés avant, pendant et après le week-end. Leur mission : gérer l’accueil des artistes, assurer la technique, la restauration, la sécurité… autant de rouages indispensables pour faire vivre ce rendez-vous qui fêtera bientôt ses vingt ans.Après une première soirée plus rock et punk, le festival a changé de tempo sans perdre en intensité. Le reggae a trouvé sa place au cœur de cette programmation éclectique, et Danakil a offert l’un des moments forts du week-end.