Lentilles vertes, orge brassicole, blé ou encore chanvre, ici, chaque graine suit un parcours bien défini. À son arrivée, elle est analysée en laboratoire avant d’être vidée dans une fosse de réception. Si elle est humide, direction le séchoir avant de passer au nettoyeur et d’être stockée dans une cellule adaptée. Les graines passent ensuite par l’étape du triage alimentaire, effectuée par six machines différentes. Au total, c’est un parcours d’une heure et demie qui attend les produits.
Un choix technique, mais pas que
Un choix technique, mais surtout environnemental, pour ce groupement d’intérêts économiques qui a adopté l’agriculture biologique à cause d’une pollution des captages d’eau trop importante. Pour lutter contre les produits phytosanitaires, cette décision était la solution la plus durable.
La région a accompagné le développement de ce site. Le projet s’inscrit dans une feuille de route très précise pour les élus agricoles du Grand Est, notamment avec le projet Ambition 2030.
Une aide indispensable
Un outil indispensable pour les exploitants agricoles du GIE. En construction depuis quatre ans, ces installations représentent deux millions d’euros d’investissement et permettent aux exploitations de produire entre 3 et 4 000 tonnes de graines à l’année. Entre performance technique et transition écologique, ce site de triage souhaite incarner l’agriculture de demain : locale, engagée et tournée vers l’avenir.