Les inquiétudes liées à la grippe aviaire planent sur la région, mais à quelques jours de l’ouverture du Festival international de la Photo Animalière et de Nature, les organisateurs se montrent confiants. « C’est une situation que tout le monde vit, les grues cendrées sont touchées par milliers », explique Christophe Pereira, directeur du festival.
Malgré les précautions à prendre, l’événement n’est pas remis en cause : « Lorsqu’on a eu connaissance de la situation des grues, les administrateurs se sont posé la question qu’étant donné qu’il faut éviter d’aller au bord de l’eau. On a donc décidé d’annuler les levées des grues le matin et les sorties ornithologiques », précise-t-il, tout en ajoutant que ces activités ne représentent pas « l’essence du festival ».
Plus de 100 expositions autour de la nature et de la mer
Cette édition 2025 s’annonce riche, avec plus de 100 expositions, conférences et rencontres réparties sur 16 sites à Montier-en-Der et Vitry-le-François. Les visiteurs pourront découvrir le travail de photographes d’exception, dont certains présenteront des rétrospectives inédites ou des clichés sur les fonds marins, en lien avec le thème 2025 : “l’exploration et l’Année de la Mer”.
« L’exploration s’étend de l’infiniment petit au macroscopique, c’est ce qui permet d’enrichir une collection et d’en faire un fil conducteur », explique Alain, membre de l’organisation.
Fidèle à ses valeurs, le festival reste un éco-événement engagé dans la protection de la nature. En partenariat avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et la Région Grand Est, les organisateurs multiplient les actions de sensibilisation.
« Être une éco-manifestation, c’est pas si simple, mais on a une équipe de choix qui fait le travail et tout le monde est convaincu que c’est la voie à suivre », confie Alain.
La jeunesse au cœur du festival
Chaque année, plus de 3 500 scolaires participent aux animations pédagogiques, un aspect essentiel de la démarche du festival. « Notre motif, ça a toujours été la transmission et la pédagogie, que beaucoup d’enfants viennent observer la réalité du monde et participer aux ateliers », souligne-t-il. Ces actions s’inscrivent pleinement dans la mission du festival : transmettre, émerveiller et éduquer à l’environnement dès le plus jeune âge.
Malgré les inquiétudes liées à la grippe aviaire, les réservations en ligne sont en hausse, signe d’un engouement intact. « On veut élargir cette fidélité des nombreux festivaliers, apporter de la fraîcheur et du peps. On sera fier d’accueillir tout le monde », conclut Christophe Pereira.