Ce jeudi 31 juillet 2025, Météo France place plusieurs départements du nord-est en vigilance jaune orages, dont la Marne et la Meuse, en raison d’un risque d’averses orageuses soudaines.
La Haute‑Marne, de son côté, basculera en vigilance à partir de demain vendredi, avec une dégradation attendue en fin de journée. Ces orages, souvent brefs, mais intenses, s’annoncent localement perturbants : rafales de vent, pluies soutenues, voire grêle.
Les bulletins officiels évoquent une « atmosphère lourde, propice au développement de cellules orageuses dès la fin de journée, notamment en début de soirée. »
Chaleur en juin, pluies persistantes en juillet

Le mois de juin 2025 s’est classé comme le deuxième mois de juin le plus chaud jamais observé en France, avec une anomalie thermique de +3,3 °C par rapport aux normales. Seul juin 2003 a été plus chaud, avec +3,6 °C.
Une longue vague de chaleur a duré du 19 juin au 4 juillet, avec des températures dépassant 28 °C à l’échelle nationale entre le 30 juin et le 1er juillet.
Après ce mois de chaleur, juillet 2025 s’est révélé plus instable et humide, avec une alternance de journées chaudes et de dégradations orageuses en fin de journée. Selon divers prévisionnistes, les températures sont restées en moyenne 1 à 2 °C au‑dessus des normales de saison, souvent accompagnées de pluies parfois abondantes.
Météo France confirme que, pour les mois de juin, juillet et août, le scénario le plus probable est un été plus chaud que la normale, tandis que les précipitations ne présentent pas de tendance claire, laissant place à des épisodes localisés de temps perturbé.
Restrictions d’eau maintenues malgré le retour de la pluie
Ces précipitations surviennent alors même que les départements de la Marne, de la Haute-Marne et de la Meuse sont concernés par des restrictions d’eau liées à l’état de sécheresse des sols et des cours d’eau.
Malgré les averses récentes, les nappes phréatiques restent insuffisamment rechargées et les arrêtés préfectoraux limitent toujours certains usages de l’eau, comme l’arrosage ou le remplissage des piscines. Ces orages, s’ils apportent un répit momentané, ne suffisent pas à compenser le déficit hydrique accumulé depuis plusieurs semaines, notamment après un mois de juin historiquement chaud.