Les temps forts
- 10 h 59 : Ce mardi 10 juin vers 8 h 30, la gendarmerie effectuait un contrôle des sacs devant le collège Françoise Dolto, lorsqu’un élève a sorti un couteau et poignardé une assistante d’éducation.
- 11 h 30 : La surveillante agressée ce matin au couteau le collégien est décédée des suites de ses blessures. Elle s’appelait Mélanie Grapinet et était maman d’une petit garçon de quatre ans.
- 13 h 57 : L’agresseur a été neutralisé par les forces de l’ordre et placé en garde à vue. Il s’agit d’une collégien de 14 ans nommé Quentin.
- 14 h 27 : Plusieurs personnalités se sont rendues sur les lieux, dont la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne. Elle a longuement discuté avec les élèves et les professeurs à l’intérieur de l’établissement. Les cours au collège sont suspendus pendant deux jours.
- 15 h 08 : Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de recherches de Chaumont et à la section de recherches de la gendarmerie de Reims qui va poursuivre les investigations. Le garçon de 14 ans, qui a mortellement poignardé la surveillante encourt jusqu’à 20 ans de prison.
Prise de parole
Denis Devallois, procureur de la République de Chaumont va s’exprimer ce mercredi 11 juin à 17 heures sur l’agression qui s’est produit ce mardi matin au collège Françoise Dolto de Nogent.
Réaction du maire de Saint-Dizier
Quentin Brière, maire de Saint-Dizier, s’est exprimé dans un communiqué au sujet du drame qui s’est produit ce matin au collège Françoise Dolto de Nogent, dans lequel Mélanie Grapinet, surveillante, a été poignardée mortellement par un élève de 14 ans : « En mon nom personnel, au nom de l’ensemble des élus des conseils municipal et communautaire, je tiens à exprimer notre compassion la plus sincère à la famille de la victime, à ses proches, ainsi qu’à toute la communauté éducative durement éprouvée ». Il ajoute, « Ce drame nous bouleverse profondément. Il rappelle, avec gravité, la nécessité de poursuivre partout notre engagement auprès de la jeunesse, des familles, et de tous les acteurs de l’éducation. »
Le maire déclare également que cet évènement « oblige à redoubler d’efforts pour mieux prévenir la violence, accompagner les jeunes, et soutenir le personnel éducatif qui œuvre chaque jour dans des conditions parfois difficiles ».
Le drapeau de la mairie de Villiers-en-Lieu mis en berne

Dans un post Facebook, Eric Bonnemains, maire de Villiers-en-Lieu, a partagé une photo du drapeau français mis en berne sur la mairie, pour rendre hommage à Mélanie Grapinet, surveillante « tuée ce matin en faisant son travail d’éducation ».
Lutte contre la violence chez les jeunes
En avril, une adolescente est décédée lors d’une attaque au couteau dans un lycée à Nantes. À la suite de ce drame, le Premier ministre, François Bayrou, avait demandé « des propositions concrètes en matière de prévention, de réglementation et de répression pour endiguer le phénomène des violences commises par les mineurs avec des armes blanches ».
En mai, un rapport avait alors été remis, porté par Naïma Moutchou, vice-présidente de l’Assemblée nationale et François Ravier, ancien préfet de Savoie. Ce dernier avait d’ailleurs pointé « une violence juvénile de plus en plus armée ».
Qui est l’agresseur ?
Le collégien âgé de 14 ans qui a poignardé ce matin Mélanie, l’assistante d’éducation du collège Françoise Dolto, se nomme Quentin. Lors d’une fouille de sac réalisée par la gendarmerie, l’adolescent a sorti un couteau et a agressé la jeune femme.
Le jeune homme n’a pas de casier judiciaire, toutefois au début de l’année, l’élève avait fait l’objet de deux exclusions temporaires, car il perturbait le déroulement des cours. Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, a indiqué que le collégien est un jeune « d’une famille dont les deux parents travaillent, qui ne présente pas de difficultés particulières ».
Ce dernier est également ambassadeur harcèlement.
Que risque l’agresseur de 14 ans ?
Le meurtre commis sur « tout membre des personnels travaillant dans les établissements d’enseignement scolaire » est considéré comme étant un meurtre aggravé et fait encourir une peine de prison à perpétuité pour une personne majeure.
Dans le cas de Quentin, âgé de 14 ans, auteur de l’agression au couteau ayant causé la mort de l’assistante d’éducation Mélanie Grapinet, s’il est jugé un jour pour ces faits, il encourt jusqu’à 20 ans de prison.
En dessous de 16 ans, l’excuse de minorité ne peut être écartée. L’adolescent ne sera pas jugé devant une cour d’assises des mineurs, mais devant un tribunal pour enfants du fait de son âge, à condition qu’il soit établi durant l’instruction que son discernement n’a pas été aboli au moment du passage à l’acte.
Les internautes partagent des hommages
« Tellement triste et choquée d’apprendre ta disparition. Tellement en colère devant autant de cruauté. Je n’oublierais jamais la personne solaire, douce et gentille que tu étais, nos années lycée, nos week-end. J’ai une énorme pensée pour tes parents, ta famille et ton petit homme qui a l’âge du mien. Ma Grapette. Repose en paix Mélanie Grapinet ».
Sur les réseaux sociaux, de premiers messages sont partagés en hommage à Mélanie Grapinet. Âgée de 31 ans, elle est décédée ce mardi 10 juin au matin des suites d’une agression au couteau de la part de Quentin, un adolescent de 14 ans du collège Françoise Dolto de Nogent. « Je suis choqué, triste, dégoûté, révolté »; « Reposez en paix Mélanie », « Ma petit mel »; « Nous étions ensemble dans ce même collège choquée le monde va de plus en plus mal courage à la famille et que justice soit faite »; « Je ne te connaissais pas mais je te souhaite un bon voyage parmi les anges », ou encore « C’est horrible et honteux qu’elle repose en paix », font partie des commentaires des internautes en hommage à l’assistante d’éducation.
En sa mémoire, les utilisateurs partagent cette image de « flamme éternelle » pour montrer leur soutien.

Qui est la victime ?
Âgée de 31 ans, Mélanie, assistante d’éducation au collège Françoise-Dolto de Nogent, vivait à Sarcey, à 10 kilomètres de l’établissement scolaire où elle travaillait. Elle était conseillère municipale dans ce petit village d’une centaine d’habitants. Elle était maman d’un petit garçon de quatre ans appelé Timéo, selon les informations de L’Est Républicain.
Ancienne apprentie coiffeuse au salon de coiffure de Nogent, elle avait quitté ce milieu pour se consacrer à son fils. Elle travaillait dans la vente à domicile en plus de sa profession d’assistante d’éducation.
Arrêt des cours pendant deux jours
Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, a déclaré que les cours reprendront ce jeudi 12 juin au collège Françoise Dolto. Une cellule d’accueil sera mise en place.
Déclaration d’Elisabeth Borne
Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, a déclaré qu’en France « 6 000 fouilles ont été réalisées depuis la mise en place des opérations de sécurisation ». Elle ajoute également que dans le collège Françoise Dolto, aucun couteau n’avait été trouvé et qu’il s’agissait « de la première fois ». La ministre est toujours sur place, elle a discuté pendant presque 1 h 30 avec les enfants à l’intérieur du bâtiment. Ces derniers sortent de l’établissement au compte-goutte.

La ville de Bar-le-Duc s’exprime
La ville de Bar-le-Duc a publié un message pour adresser « ses plus sincères condoléances à la famille de la surveillante poignardée à mort dans un collège de la Haute-Marne ». La ville ajoute que se rendre à l’école ne devrait pas être « un chemin à sens unique » et qu’il faut s’engager contre « toutes ces formes de violences qui mettent à mal notre principe même de nation et de notre vivre ensemble. Plus aucuns territoires ne sont épargnés par la folie des uns ».
Opérations de fouilles des sacs dans les écoles
Mardi 29 avril, les forces de l’ordre ont réalisé une opération de sécurisation devant le lycée Ligier-Richier de Bar-le-Duc. Fouilles des sacs, contrôles visuels, une initiative jugée nécessaire par la proviseure, très concernée par la sécurité des élèves et du personnel.
Organisée sous l’autorité du préfet, cette action conjointe des forces de l’ordre, de l’Éducation nationale et du parquet vise à assurer la tranquillité aux abords de l’établissement, dans un contexte national marqué par le drame survenu à Nantes.
Plusieurs comportements à caractère illégal ont déjà été signalés, justifiant la poursuite de ce type d’interventions. L’objectif est d’inscrire ces actions dans la durée, au moins jusqu’aux vacances scolaires. Environ 1 % des élèves contrôlés depuis le lancement de l’opération ont présenté un comportement délictuel, selon les forces de l’ordre.
Cellule psychologique mise en place
Pour les élèves, les personnels et les témoins de l’agression, une cellule psychologique est mise en place dès ce mardi après-midi. Une équipe mobile de sécurité (EMS) de l’Académie de Reims est également présente dans l’établissement et y restera le temps nécessaire.
Emmanuel Macron s’exprime
Sur son compte X, le président de la République s’est exprimé : « Alors qu’elle veillait sur nos enfants à Nogent, une assistante d’éducation a perdu la vie, victime d’un déferlement de violence insensé. Tous, nous sommes aux côtés de sa famille, de ses proches, de ses collègues et de l’ensemble de la communauté éducative. La Nation est en deuil et le gouvernement mobilisé pour faire reculer le crime ».
Une minute de silence à l’Assemblée nationale
Une minute de silence doit être observée par l’Assemblée nationale cette après-midi à 15 heures, en hommage à la surveillante tuée ce matin à Nogent, a indiqué BFMTV.
Stéphane Martinelli exprime son soutien
Stéphane Martinelli, président de l’Agglomération de Chaumont présente dans un communiqué de presse « ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de l’assistante d’éducation du Collège Françoise Dolto de Nogent, victime d’une agression à l’arme blanche
par un collégien de cet établissement lors d’un contrôle aléatoire de sacs et cartables. »
Il manifeste également toute sa solidarité au gendarme blessé lors de l’interpellation
de l’agresseur.
Prise de parole
La ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, s’exprimera sur place à 13 h 30.
Les cours suspendus
Dans son communiqué de presse, le recteur de l’académie de Reims, Vincent Stanek, exprime son « immense tristesse et adresse ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de la jeune femme. »
Le rectorat annonce que la décision de suspendre les cours a été prise. Les élèves ont été renvoyés à leurs domiciles aujourd’hui et demain.
Un agresseur mineur
Denis Devallois, Procureur de la République à confirmé l’âge de l’agresseur. Il s’agit d’un jeune garçon de 14 ans, en classe de troisième.
Une enquête est ouverte
Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de recherches de Chaumont et à la section de recherches de la gendarmerie de Reims qui va poursuivre les investigations.
Le procureur de la République s’exprime
« Un dispositif d’accompagnement pour les élèves et les familles a été mis en place », précise Denis Devallois.
De nombreuses personnalités sur place
Le maire de Nogent, Thierry Ponce, Régine Pam, préfète de la Haute-Marne, Nicolas Lacroix, président du conseil départemental de la Haute-Marne et Denis Devallois, procureur de la République, Michel Fonné, directeur des services départementaux de l’Education nationale de la Haute-Marne, le Colonel Rémy Nollet, commandant du groupement de la gendarmerie de la Haute-Marne et Anne-Marie Nédélec, sénatrice de la Haute-Marne, sont présents sur les lieux.
Les commentaires affluent sur les réseaux sociaux
Sur les réseaux sociaux, les réactions et les commentaires affluent au sujet de ce drame qui s’est déroulé devant l’établissement.
« C’est quoi cette horreur dès le matin !! La surveillante du collège à Nogent poignardée par un élève de 3ème !! Quel choc !! Dans une si petite ville comme Nogent, autant de violence !! J’espère qu’elle va s’en sortir !! À l’heure où je vous parle, elle va être héliportée !! Pensons fort à elle et à tous les élèves qui sont sous le choc !! », peut-on lire sur le réseau social. Ce post a très vite affolé la toile.
Les réactions se sont multipliées dans les commentaires : « On vit dans un monde de fous. Quelle horreur cette violence » ou encore « Mon fils a tout vu il est choqué c un truc de malade. »
Des jeunes « choqués »
Le jeune Mathys a finalement été reconduit chez lui. « Il est très choqué, il revis la scène en boucle, il revoit tout, entend tout en boucle dans sa tête », assure sa mère. « Il ne veut plus aller au collège, je l’amène chez le médecin tout à l’heure ».
Son fils est dans ce collège depuis la sixième. C’est la première fois que cette famille est confrontée à un tel accident : « Pour ma part, je suis également choqué qu’on voit tout ça à la télé mais on pense que ça n’arrivera pas chez nous », conclut-elle. « J’ai peur de laisser mes enfants ».
« Il ne veut plus aller au collège »
Les parents réagissent face à l’agression. Ce drame a choqué bon nombre d’élèves et de parents. Parmi les élèves présents ce matin, Mathys, un jeune collégien qui a assisté à toute la scène. « Mon fils a entendu la surveillante crier il c’est retourner et a vue le gamin la poignardé », assure la maman de Mathys, un élève de troisième. « Il est parti en courant, s’est caché et m’a téléphoné tout de suite ».
La ministre de l’éducation se rend sur place
Sur son compte X, Elisabeth Borne, ministre de l’éducation nationale, s’est exprimée sur cette agression : « Un drame terrible a frappé ce matin un collège de Nogent : une assistante d’éducation a été victime d’une attaque au couteau par un élève de l’établissement. J’exprime tout mon soutien à la victime et à ses proches. Je salue le sang-froid et l’engagement de celles et ceux qui ont agi pour maîtriser l’agresseur et protéger les élèves et les personnels ».
La ministre va se rendre sur les lieux pour soutenir « l’ensemble de la communauté scolaire et des forces de l’ordre ».
La surveillante agressée est décédée des suites de ses blessures
La surveillante agressée ce matin au couteau par un élève lors d’un contrôle des sacs devant un collège de Haute-Marne est décédée des suites de ses blessures.
Un élève sort un couteau de son sac
L’agression a eu lieu vers 8 h 30. Ce mardi 10 juin, la gendarmerie effectuait un contrôle des sacs devant le collège Françoise Dolto de Nogent. Durant ce dispositif, un élève a sorti un couteau et a grièvement blessé une assistante d’éducation. L’agresseur a été neutralisé par les forces de l’ordre présents sur place. Il a également blessé un gendarme. L’élève est actuellement en garde à vue à la gendarmerie de Nogent.
Bonjour à toutes et à tous
Bienvenue dans ce direct dédié à l’agression au couteau dans un collège de Nogent où un élève a poignardé une assistante d’éducation et blessé un militaire avec un couteau lors d’un contrôle de gendarmes aujourd’hui.