« On est démunis ». Sa famille le recherche chaque jour, sans relâche. Jean-François Olek, âgé de 59 ans, originaire de Meuse, s’est rendu sur le site des Côtes Noires à Laneuville-au-Pont. Une habitude pour l’homme qui s’y rend quotidiennement pour récupérer des fossiles, qu’il collectionne par milliers.
Disparu sans laisser de traces
« Dimanche après-midi, on avait tous mangé ensemble », raconte Marina Olek, la fille de Jean-François, « Après, comme bien souvent, il décide d’aller à sa passion et de venir sur le site. Malheureusement la météo était un peu triste ce jour-là, on l’avait prévenu que c’était un petit peu dangereux, mais il est têtu, c’était son caractère et il est quand même allé ».
Pour s’occuper, l’homme aimait passer son temps aux Côtes Noires, pour chercher des cailloux ou des champignons. Mais le dimanche là, il n’est jamais revenu. « Ma maman a prévenu ma sœur, qui m’a appelée et je suis aussitôt venue de Nancy ». Les autorités ont alors été alertées de la disparition le lendemain.
Ne pouvant pas rester sans rien faire, la famille prend part aux recherches en observant et en traquant le moindre indice qui permettrait de retrouver le grand-père. Selon eux, il serait possible qu’il ait glissé et soit tombé dans l’eau. « Mon grand-père était une super personne, il était toujours là pour les autres et toujours prêt à aider », exprime Enzo Olek, son petit-fils.
Un appel à la solidarité
Pour les aider, la famille appelle à la solidarité de la population : « Ce n’est pas grand-chose, rien qu’une petite promenade, ceux qui habitent près de la Marne, pas forcément tout le monde, mais lever les yeux et regarder en ne prenant aucun risque bien sûr et appeler la gendarmerie si vous avez n’importe quel indice qui pourrait nous aider », déclare Marina Olek.
Je ne veux pas qu’on arrête les recherches, il est quelque part, il faut le retrouver. Ensemble, on y arrivera plus facilement que juste ses filles, ses gendres, sa femme et son petit-fils ».
De son côté, la gendarmerie de la Haute-Marne confirme la poursuite des recherches. Dès lundi, un drone a survolé la zone. Mardi après-midi, un hélicoptère de la section aérienne de Metz a été mobilisé pour inspecter la Marne et les gravières alentour. Mercredi, ce sont des plongeurs spécialisés qui ont sondé le cours d’eau au point indiqué par le chien de piste.