Une tragique découverte. Jean-François Olek, âgé de 59 ans, originaire de Meuse, a disparu depuis le dimanche 2 novembre près de Saint-Dizier. Ce mardi 11 novembre, l’homme a été retrouvé sans vie après plusieurs jours de recherches menés par sa famille et la gendarmerie.
Son corps retrouvé dans la Marne
Depuis sa disparition, la famille de Jean-François Olek l’a recherché sans relâche, avec la gendarmerie. Chaque jour, ses proches se sont rendus sur le site des Côtes Noires à Laneuville-au-Pont, près de Saint-Dizier, pour tenter de repérer le moindre indice qui permettrait de le retrouver.
L’homme s’était rendu par habitude dans cette zone pour récupérer des fossiles dont il en faisait la collection par milliers. Ce lundi 10 novembre, après plusieurs jours de recherches, la fille de Jean-François Olek, Marina Olek, a retrouvé son sac cabas ainsi que son bonnet, entre des branches, proches du point de chute dans la Marne. Des affaires qu’il avait emportées avec lui.
À la suite de cette découverte, des plongeurs de la gendarmerie de Saint-Dizier ont plongé ce mardi 11 novembre dans l’eau.
Le corps sans vie de Jean-François Olek, immergé dans le canal de la Marne a alors été retrouvé et récupéré par les plongeurs ce 11 novembre en début d’après-midi, aidé par la baisse du niveau d’eau dans le secteur.
« Selon les premières constatations, l’hypothèse se tourne vers la chute accidentelle », déclare Denis Devallois, procureur de la République de Chaumont.
Une autopsie du corps sera effectuée en fin de semaine. « Afin de fermer toutes les portes pour la famille », des analyses toxicologiques seront également réalisées. Toutefois, il ne s’agit pas d’analyse dû à des suspicions.
Une sortie habituelle sans retour
Ce dimanche-là, après un repas de famille, Jean-François Olek ne tenait plus en place et a décidé d’aller à sa passion en cherchant des fossiles sur le site des Côtes Noires. Sa famille lui avait toutefois déconseillé cette sortie à cause de la météo, le prévenant que cela pouvait être dangereux : « Il est têtu, c’était son caractère et il est quand même allé », explique Marina Olek.
Le soir, voyant qu’il ne revenait pas, sa femme, inquiète, contacte sa famille qui a alerté de sa disparition aux autorités. Dès lundi, un drone a survolé la zone. Mardi après-midi, un hélicoptère de la section aérienne de Metz a été mobilisé pour inspecter la Marne et les gravières alentour. Mercredi, ce sont des plongeurs spécialisés qui ont sondé le cours d’eau au point indiqué par le chien de piste. Sur le site, les gendarmes retrouvent sa voiture stationnée à proximité de la Marne. Des traces de pas laissent penser qu’il aurait pu glisser de la falaise avant de tomber dans le cours d’eau.
Le 7 novembre, de nouvelles recherches ont été effectuées par des gendarmes de la brigade nautique de Dienville (Aube), entre Moëslains et Sapignicourt. Après une première reconnaissance le 5 novembre, les plongeurs ont reçu le renfort d’un autre équipage.
Ne pouvant pas rester sans rien faire, la famille a également pris part aux recherches depuis le premier jour. Un appel à la solidarité avait été lancé par ses derniers, démunis. « Mon grand-père était une super personne, il était toujours là pour les autres et toujours prêt à aider », exprime Enzo Olek, son petit-fils.