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Meuse : un couple de sexagénaires, agressé en pleine nuit alors qu’il dormait dans son camping-car

Durée de lecture : 2 min.
Dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 septembre, un couple de sexagénaires dormait dans son camping-car sur une aire de repos à Vaubecourt, lorsqu’ils se sont fait agresser par des individus. S’engage alors une course-poursuite, un échange de coups et l’utilisation d’une bombe lacrymogène.
Dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 septembre, un couple de sexagénaires dormait dans son camping-car sur une aire de repos à Vaubecourt, lorsqu’ils se sont fait agresser par des individus. S’engage alors une course-poursuite, un échange de coups et l’utilisation d’une bombe lacrymogène.

C’est dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 septembre que les faits se sont produits. Un couple de sexagénaires, en route pour regagner leur domicile en Moselle, fait une halte dans son camping-car sur une aire de repos à Vaubecourt pour y passer la nuit, selon nos confrères de l’Est Républicain

C’est alors qu’un groupe de quatre meusiens, âgés d’une vingtaine d’années, repère le véhicule et le secoue fortement. 

Course-poursuite, utilisation de bombes lacrymogènes, échange de coups…

« Les individus étaient pour certains alcoolisés », déclare Sofian Saboulard, procureur de la République de Bar-le-Duc. Ce dernier précise qu’il s’agit « d’une altercation pour une raison obscure ». 

Selon l’Est Républicain, le couple, réveillé par les secousses, démarre le camping-car afin de quitter les lieux. Cependant, les individus les ont poursuivis en voiture sur plusieurs kilomètres lors d’une course-poursuite  : « Ils ont percuté volontairement et involontairement le camping-car », précise Sofian Saboulard.

Toujours poursuivis, les sexagénaires rejoignent Beauzé-sur-Aire et arrêtent leur véhicule. « Des coups sont échangés, une bombe lacrymogène est utilisée et les individus ont brisé une des vitres du camping-car », raconte le procureur de la République de Bar-le-Duc.

Des poursuites pénales engagées 

Identifiés rapidement, les individus sont interpellés le dimanche par la brigade de recherche de Commercy, puis placés en garde à vue. Suite aux faits, l’un des sexagénaires a eu huit jours d’Incapacité totale de travail.

Deux des quatre individus ont été mis hors de cause : « Un des deux a dormi dans la voiture au moment des faits », explique Sofian Saboulard. Les deux autres, quant à eux, « ont reconnu les faits ». Ces derniers « n’ont pas ou peu d’antécédent judiciaire ». 

Ils font l’objet de poursuites pénales pour violences avec arme en réunion avec ITT supérieur à huit jours, et vont répondre de leurs actes le 4 novembre, lors d’une audience collégiale correctionnelle. 

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