En début de semaine, quatre départs de feu ont été recensés sur moins de 12 heures, certains avec une origine criminelle présumée.
Un incendie criminel à l’usine YTO à Saint-Dizier
Lundi 22 décembre, vers 14 h 35, un incendie s’est déclaré dans les locaux désaffectés de l’ancienne entreprise YTO, situés au Clos Saint-Jean à Saint-Dizier. L’alerte a mobilisé une vingtaine de sapeurs-pompiers, équipés de deux lances, d’une échelle et d’un camion à grande capacité d’eau.
Les secours ont constaté trois foyers distincts au milieu du site, allumés dans des amas de détritus, laissant rapidement privilégier une piste criminelle. La surface endommagée est estimée à 5 000 m², et le site comporte des fosses profondes de cinq à dix mètres, vestiges de la liquidation judiciaire, compliquant l’intervention.
« L’intervention a permis de maîtriser rapidement l’incendie, sans risque de propagation aux installations voisines », précisent les pompiers. Aucune victime n’est à déplorer. La police de Saint-Dizier poursuivait mardi 23 décembre ses constatations.
Trois feux en Meuse à quelques heures d’intervalle
Le même lundi soir, vers 21 h 20, un départ de fumée dans une cave, près de l’escalier d’un immeuble de quatre étages, situé au 17 rue des Acacias à Ligny-en-Barrois, a entraîné l’intervention de 16 pompiers. L’incendie, limité à un tas de détritus, a été maîtrisé en une vingtaine de minutes.
Vers 22 heures, les sapeurs-pompiers ont été appelés pour un feu de pneus sur un terrain privé d’environ 100 m², en lisière de la D3, entre 150 et 200 pneus étant partis en fumée. Le risque de propagation à la zone boisée adjacente a été rapidement écarté, mais la zone a été vérifiée et noyée par les équipes.
À moins d’un kilomètre, un second incendie s’est déclaré sur des palettes de bois et branchages, nécessitant l’intervention de pompiers supplémentaires venus de Bar-le-Duc et Cousances-les-Forges.
Contacté le parquet de Bar-le-Duc précise que plusieurs enquêtes ont été ouvertes. « Pour l’instant, aucun lien n’a été établi entre ces incendies meusiens. Il est vrai par contre que la temporalité interpelle ». Les hypothèses de travail se basent pour l’instant sur des pistes criminelles.
