Série d’incendies à Andelot : 58 pompiers mobilisés pour maîtriser quatre foyers

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Une vague d’incendies a semé la panique ce dimanche après-midi dans la commune d’Andelot-Blancheville, mobilisant pas moins de 58 sapeurs-pompiers venus de tout le département pour contenir les flammes.
Une vague d’incendies a semé la panique ce dimanche après-midi dans la commune d’Andelot-Blancheville, mobilisant pas moins de 58 sapeurs-pompiers venus de tout le département pour contenir les flammes.

Dès le début d’après-midi, un premier feu s’est déclaré dans une poubelle. Rapidement, un véhicule a été incendié, avant que les flammes ne se propagent à deux maisons inoccupées. Au total, quatre foyers distincts ont été signalés à différents endroits de la commune. 

« Un dispositif de 15 véhicules de sapeurs-pompiers, 58 pompiers engagés et des moyens préventifs en plus en cas d’un cinquième incendie dans la commune », précise le Capitaine Collin, chef de centre du SDIS 52.

Des renforts venus de tout le secteur

Les casernes de Bologne, Nogent, Manois, Doulaincourt, Andelot, Chaumont, Biel et Montigny-le-Roi ont été sollicitées. Un véhicule de poste de commandement a été installé sur place pour coordonner les interventions.

La circulation a été partiellement coupée dans le village. Des opérations de déblaiement ont été menées pour éviter toute reprise de feu. « Les planchers des combles des maisons ont été tronçonnés et tombés pour éviter une éventuelle reprise de feu », détaille le Capitaine Collin.

Aucune victime

Malgré l’ampleur des flammes, aucune victime n’est à déplorer. Une enquête est en cours pour déterminer l’origine de ces incendies en série. Sur place, plusieurs témoignages évoquent une piste criminelle : « La maison était squattée par des dealers il y a quelque temps », confie un adjoint de la mairie

Un résident raconte aussi : « Ils ont brûlé ma voiture, je les ai vus avec des capuches mais je n’ai rien pu faire, sûrement un cocktail molotov. » Selon plusieurs habitants, deux suspects auraient été interpellés par les gendarmes. Dans le village, des décombres jonchent toujours le sol dans plusieurs rues. 

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