Depuis le lundi 11 décembre, 373 gendarmes ont été déployés en Marne, en Haute-Marne et en Meuse dans le cadre de l’opération “Tempête TSUR” visant à lutter contre la délinquance et l’économie souterraine tout en protégeant la population de ces trois départements. Les militaires des groupements de gendarmerie départementale ont été renforcés par des moyens conséquents comme un escadron de gendarmerie mobile, plusieurs unités d’intervention spécialisées, une équipe cynophile ou encore un hélicoptère. 

22 opérations, 1766 véhicules contrôlés, 1988 personnes contrôlées

Durant la semaine, 22 opérations de contrôles ont été effectuées dont huit spécifiquement judiciaires. Au total, 1766 véhicules ont été contrôlés dont 26 mises en fourrière et 1988 personnes contrôlées dans le cadre de réquisitions.

Afin de lutter contre les trafics de stupéfiants et les conduites addictives, 15 immeubles des quartiers de Rome Saint-Charles et le Désert à Vitry-le-François ont été sécurisés.144 gendarmes dont cinq équipes cynophiles sont intervenus afin d’empêcher les installations de points de deal.

Sur le réseau TER Fluo, de multiples actions de lutte contre les trafics ont été mises en place pour sécuriser les axes de circulation et les transports collectifs.

Trois dossiers marquants

Dès le lundi 11 décembre au soir, le contrôle sur la RN4 par la brigade motorisée de Sézanne d’une camionnette frigorifique à destination de Nancy a donné lieu à la découverte de denrées surgelées d’origine animale en voie de décongélation. Cette intervention a abouti à la destruction de 177 kilos de marchandises pour éviter tout risque sanitaire.

Le lendemain, le mardi 12 décembre au matin, un important démantèlement d’un trafic de stupéfiants a été opéré. Quatre mis en cause ont été interpellés en possession de près de 300 grammes d’héroïne. Une personne est actuellement incarcérée en exécution d’une précédente condamnation et trois autres ont été présentés en comparution immédiate le jeudi 14 décembre.

Le mercredi 13 décembre au matin, un contrôle routier a permis de déboucher sur une interpellation à la suite d’un refus d’obtempérer et d’une conduite sans permis de conduire. Une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité a été enclenchée, entraînant une condamnation à huit mois d’emprisonnement ferme.