« On voulait quelque chose d’inédit » déclare Tony Vaglio, adjoint à l’évènementiel à la mairie de Saint-Dizier. Avec 18 scènes réparties dans le centre-ville, la ville a organise ce 21 juin une fête de la musique inédite par son ampleur.
Selon Christopher Muel, artiste : « C’est probablement la plus grosse édition qu’on ait jamais eue ». Cette ambition répond à une volonté claire : mettre à l’honneur les artistes locaux tout en dynamisant les rues de la ville.
Un tremplin pour les talents du territoire
L’événement a mis en avant les groupes locaux et les amateurs, aux côtés de professionnels. « On ne voulait pas juste faire venir des têtes d’affiche, mais vraiment créer un écosystème local », explique Tony Vaglio.
Les styles musicaux ont été volontairement variés : du rock au reggae, du classique à l’électro, dans des lieux parfois insolites, comme une chapelle ou des ruelles commerçantes.
Une organisation collective et inclusive
Les deux intervenants insistent sur la dynamique collective à l’œuvre. « On a travaillé avec les bars, les associations, les commerçants… tout le monde s’est impliqué », souligne Christopher Muel.
La démarche s’inscrit dans une volonté de rendre la culture accessible à tous : « On ne veut pas que la culture soit enfermée dans les murs d’un théâtre », précise-t-il. La fête devient ainsi un événement populaire, familial et ouvert à tous les publics.
L’interview se conclut sur une ambition claire : poursuivre cette dynamique dans les années à venir. « C’est un coup de projecteur, mais aussi un engagement dans la durée », affirme Tony Vaglio.