Après le succès rencontré en 2021 et 2022, le dispositif “BAFA Territoire” mise en place par la ville de Saint-Dizier (16 inscrits la première année pour 13 validés, puis 24 pour 23 en 2022) est de retour cette année.
“On compte garder ce rythme de croisière” assure Mokhtar Kahlal, adjoint à la vie associative, aux sports et à la jeunesse.
Les candidatures ouvriront le 25 mars et les 24 candidats sélectionnés se verront remettre en décembre leur diplôme du BAFA.
Venez avec votre CV et votre lettre de motivation
“Les intéressés devront être munis d’un CV, d’une lettre de motivation et devront passer un entretien” explique Leila Aba, conseillère municipale déléguée à la jeunesse précisant que la motivation tient une place importante. “Animateur est un métier, ce n’est pas un passe temps. On organisera des petites mises en situation pour examiner les profils”.
Une réunion d’information collective sera dispensée par le centre socioculturel de Saint-Dizier à 10 heures pour présenter le métier. Les personnes ne pouvant pas se rendre à cette réunion d’information peuvent contacter le centre socioculturel afin d’obtenir un rendez-vous.
24 jeunes, 5 mois, une expérience enrichissante.
Cette session 2023 commencera par une formation initiale du samedi 15 au samedi 22 avril. Elle sera suivie d’une formation pratique en accueil collectif de mineurs de 14 jours sur la période du lundi 10 juillet au vendredi 18 août. Le stage d’approfondissement se tiendra du lundi 21 au samedi 26 août. A la clé un diplôme aux premiers secours (PSC1) et le BAFA.
Mokhtar Kahlal souhaite également “assurer un suivi de près auprès des jeunes”. En les accompagnant également après leur formation, dans leur recherche d’emploi. “On fait de l’insertion”.
Leila Aba poursuit ”valeurs, expérimentations, offres, suivi. Il faut qu’on couvre tous les volets”.
Pour celles et ceux qui ne seraient pas retenus, la ville propose d’autres alternatives. “On va essayer d’accompagner les jeunes qui ne pourront pas être accueillis et de les orienter vers la mission locale”, déclare Alexandre Zeien, directeur du centre socioculturel.
Mokhtar Kahlal, un dernier message mais pas pour la jeunesse
En fin de conférence, la tête dans ses pensées, Mokhtar Kahlal précise certaines choses : “Cela fait deux ans qu’on tente d’avoir une habilitation de centre de formation. En 2021, un premier dossier de candidature envoyé à la DAJES, refusé. Pas assez complet, pas assez de réseau”.