Derrière ces murs se rejoue une affaire d’outrage à l’encontre d’une personne dépositaire de l’autorité publique. Un procès fictif, mais inspiré de faits réels, où magistrats et membres du barreau incarnent leur propre rôle. Accompagnés d’assesseurs et greffiers tirés au sort dans le public, l’audience peut commencer.
Un procédé tiré à quatre épingles
D’abord, l’identité du prévenu et de son avocat est vérifiée ainsi que la présence de la partie civile. Le rappel des droits est ensuite effectué. Puis le président d’audience délivre son rapport. Le prévenu est ensuite interrogé sur les faits qui lui sont reprochés. Les assesseurs, les avocats et le procureur de la république peuvent ensuite poser leurs questions avant les réquisitions et les plaidoiries.
Un procédé minutieux et très important dans le monde de la justice. Cette représentation permet également d’illustrer le métier d’avocat, souvent connu à travers le prisme de la fiction.
Une délibération du public
L’audience touche à sa fin, le président et les assesseurs sortent de la salle pour délibérer. Et pour renforcer l’aspect interactif, la présidente du tribunal délibère aussi avec le public.
Une demi-heure plus tard, la sentence est tombée : David Bollinger est condamné à verser 500 euros, dont 300 avec sursis à la victime, à un stage de citoyenneté à ses frais et à la prise en charge des frais d’avocat de la partie civile.
Chaque année depuis 2017, plusieurs centaines d’événements sont organisés le 4 octobre, pour l’anniversaire de la constitution française.