Les forces de sécurité ont conduit deux interventions majeures ces derniers jours, aboutissant à la neutralisation de réseaux de trafic de stupéfiants qui opéraient entre Nancy, Metz, Ligny-en-Barrois et Saint-Dizier. Gendarmerie et police ont travaillé sur deux dossiers distincts, chacun ayant mené à plusieurs interpellations et à des décisions judiciaires rapides.
Un trafic organisé stoppé entre Nancy et Ligny-en-Barrois
La première affaire est le résultat d’investigations approfondies conduites sous l’autorité du procureur de Bar-le-Duc.
Les gendarmes de la compagnie de Commercy sont parvenus à mettre fin à un trafic structuré reliant la Meuthe-et-Moselle à la Meuse. Lors des interpellations, ils ont saisi de l’argent en grande quantité, des produits stupéfiants et divers articles de luxe.
Comme expliqué dans notre article publié jeudi, l’intervention de la gendarmerie meusienne a permis de saisir près de 400 grammes de stupéfiants et 34 000 euros en espèces.
À l’issue des audiences devant la juridiction de Bar-le-Duc, cinq personnes ont été incarcérées. Une sixième, également arrêtée, a été laissée sous contrôle judiciaire.
Les autorités judiciaires ont salué l’efficacité de l’opération, jugeant qu’elle portait un coup significatif au narcotrafic local.
Le Raid mobilisé à Saint-Dizier pour une opération surprise
Dans une autre procédure, cette fois pilotée par le commissariat de Saint-Dizier, une intervention d’envergure a eu lieu le 2 décembre dans le quartier des Ajots.
Au petit matin, l’unité d’élite de la police nationale est intervenue et ont appréhendé un suspect. Dans le même temps, six autres personnes ont été arrêtées, quatre dans d’autres secteurs de Saint-Dizier et deux en Lorraine, dans les secteurs de Nancy et de Metz.
L’enquête, ouverte depuis l’été 2025, visait un groupe composé de cinq hommes et deux femmes, soupçonnés de diffuser différents types de stupéfiants. Leur organisation reposait notamment sur des contacts établis via les réseaux sociaux, avant livraison directe aux consommateurs.
Présentés le 3 décembre à la justice, les sept interpellés ont été mis en examen pour trafic de stupéfiants, blanchiment d’argent et détention d’armes.
Cinq d’entre eux ont été transférés en détention provisoire, tandis que deux autres restent placés sous contrôle judiciaire.
Pour le procureur de Chaumont, « cette opération illustre la mobilisation des services de l’État pour contrer le développement de ces réseaux ». L’instruction se poursuit pour approfondir les responsabilités de chacun.
