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Un opticien haut-marnais condamné à 16 ans de réclusion criminelle pour des viols aggravés

Durée de lecture : 2 min.
Ce jeudi 25 septembre, la cour criminelle de l’Aube, située à Troyes, a condamné Anthony Margon, gérant de deux magasins d’optique à Montier-en-Der et Brienne-le-Château, à 16 ans de réclusion criminelle pour des viols aggravés. On vous résume le procès.
Ce jeudi 25 septembre, la cour criminelle de l’Aube, située à Troyes, a condamné Anthony Margon, gérant de deux magasins d’optique à Montier-en-Der et Brienne-le-Château, à 16 ans de réclusion criminelle pour des viols aggravés. On vous résume le procès.

Le verdict est tombé après quatre journées d’audience. Âgé de 40 ans, Anthony Margon, opticien et gérant de deux magasins d’optique à Montier-en-Der et Brienne-le-Château, a été reconnu coupable de l’ensemble des faits qui lui sont reprochés

  • Viol aggravé 
  • Administration à une personne, à son insu, d’une substance de nature à altérer son discernement pour commettre un viol
  • Atteinte à l’intimité de la vie privée par enregistrement de l’image d’une personne présentant un caractère sexuel

L’homme, condamné par la cour criminelle de l’Aube situé à Troyes, a écopé de 16 ans  de réclusion criminelle. Dans la matinée de ce 25 septembre, l’avocat général avait requis 20 ans de réclusion, selon les informations de France 3.

Des faits révélés par des vidéos accablantes

C’est le 29 octobre 2021 que tout a commencé. Une ancienne compagne de l’accusé découvre sur l’ordinateur de ce dernier, treize vidéos où elle apparaît… violée pendant son sommeil. Après sa découverte, elle se dirige alors au commissariat de Troyes. Selon France 3, la femme avait partagé la vie d’Anthony pendant cinq ans.  

Deux autres femmes, elles aussi filmées, à leur insu, ont par la suite porté plainte. Les enregistrements montrent des victimes inconscientes, incapables de se défendre.

Interpellé en avril 2022, puis mis en examen et placé en détention provisoire, Anthony Margon sera, par la suite, remis en liberté sous contrôle judiciaire au mois de mai 2023.

Un procès sous le signe du courage des victimes

Dès l’ouverture de l’audience, ce lundi 22 septembre, les trois plaignantes ont refusé le huis clos, affirmant vouloir que « la honte change de camp » d’après les informations de France 3

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