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Élections municipales 2026 : qui sont les candidats à Chaumont ?

Durée de lecture : 7 min.
À quelques mois des élections municipales prévues en mars 2026, les premiers candidats commencent à se déclarer. Entre listes déjà constituées, nouveaux candidats et élus sortants en quête de réélection, le scrutin s’annonce ouvert et stratégique. Tour d’horizon des prétendants à la mairie de Chaumont.

Municipales 2026

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À quelques mois des élections municipales prévues en mars 2026, les premiers candidats commencent à se déclarer. Entre listes déjà constituées, nouveaux candidats et élus sortants en quête de réélection, le scrutin s’annonce ouvert et stratégique. Tour d’horizon des prétendants à la mairie de Chaumont.

La course pour la mairie de Chaumont est officiellement lancée. À quelques mois du premier tour des élections municipales 2026, cinq listes ont déjà annoncé leur candidature.

Paul Fournié veut prendre la relève

Depuis près de six ans, Paul Fournié est premier adjoint à la culture, à la vie associative et aux sports à Chaumont. Avec le soutien de la maire sortante Christine Guillemy, il se lance dans la course aux municipales sous la bannière « Chaumont – partageons demain ! », portée par une association du même nom. 

Souhaitant rester « apolitique », il a indiqué lors de sa réunion d’annonce vouloir poursuivre les projets en cours, comme la réhabilitation de la Rochotte ou le groupe scolaire Joséphine Baker et concentrer son programme sur la démographie, la santé, la sécurité, les services à la population et l’attractivité, tout en s’engageant à ne pas augmenter les impôts locaux.

Sa liste mêlera élus sortants et nouveaux venus pour proposer des solutions concrètes et renouer la confiance avec les habitants. Paul Fournié veut mener une campagne de terrain, au contact direct des Chaumontais et se démarquer des candidatures qu’il juge « opportunistes ». Parmi ses colistiers déjà annoncés figurent Isabelle Fenaux-Millot, Karine Colombo ou encore Céline Brasseur.

Antoine Desfretier se lance dans la course

Le 10 juillet dernier, Antoine Desfretier, magistrat à la Cour des comptes, a présenté sa candidature aux municipales 2026 avec le slogan : « Donner une énergie nouvelle pour Chaumont ». Entouré d’élus locaux et de membres de la société civile, il porte un projet sans étiquette, fondé sur l’écoute et la participation citoyenne. « Nous voulons fédérer autour de ce qui nous rassemble », a-t-il déclaré lors de la présentation de son équipe. 

Récemment installé à Chaumont, il chante les louanges « d’une ville agréable et attachante, avec beaucoup de ressources ». Il pointe cependant les défis que représente la ville, comme le vieillissement de la population ou la préservation des services publics. Lors de son mandat, il souhaiterait s’appuyer sur les forces locales (industrie, tissu associatif, le bénévolat) et il promet un développement équilibré, « sans augmenter les impôts », pour redonner confiance et dynamisme à la commune.

Une liste « humaniste et sociale » pour Eddy Cantonnet

L’association « Bâtir l’avenir, ensemble réveillons Chaumont et Brottes », présidée par Eddy Cantonnet, prépare une liste pour les élections municipales de 2026. Composée de 60 membres, elle se revendique de « valeurs humanistes et sociales de gauche » et souhaite apporter « un œil et un air nouveaux » à la politique locale. Pour construire son projet, l’association souhaite lancer une large consultation citoyenne et aller au contact des habitants. Le candidat refuse toute alliance avec le Rassemblement national

Eddy Cantonnet veut offrir une alternative aux Chaumontais et Brottais face au manque de projets ambitieux pour la ville. Lors d’un entretien avec le JHM Quotidien, le candidat a mis en avant la baisse de subventions à certaines associations culturelles et a dénoncé la séparation des quartiers, la vétusté des infrastructures sportives, l’insécurité et l’état de la voirie. L’objectif de l’équipe est de rompre avec une gestion jugée figée et de redonner dynamisme, cohésion et confiance à la ville en assumant clairement un positionnement à gauche dans un contexte politique où « le pays n’a jamais été aussi à droite ».

Sylvain Demay retente sa chance

Sylvain Demay se présente de nouveau aux municipales à Chaumont avec la liste « Lutte ouvrière », qu’il avait déjà porté en 2020. Pour lui, le conseil municipal est avant tout une tribune pour défendre les travailleurs et leurs intérêts face au capitalisme. Il dénonce dans les médias la société actuelle, les dividendes versés aux actionnaires et les compromissions de la gauche, en affirmant : « qu’il n’y a que le combat qui fonctionne » et en insistant sur le rôle central des habitants dans l’action sociale et politique.

La liste sera composée de travailleurs, retraités et étudiants, mais animés par la volonté de porter des idées anticapitalistes. Le candidat souhaite organiser des « caravanes d’été » à Chaumont pour sensibiliser et discuter des enjeux de lutte des classes, en marge des projets locaux, tout en affirmant son opposition au Rassemblement national et à toute forme de nationalisme ou de racisme.

Une première liste pour le Rassemblement national portée par Cyrille Vedrenne

Cyrille Vedrenne prépare la première liste du Rassemblement national pour les élections municipales à Chaumont. Chaumontais depuis 2004 et dirigeant d’une entreprise de diagnostic immobilier, il parcourt les quartiers depuis deux ans pour affiner son programme. Selon le candidat, il y aurait un sentiment d’abandon pourr les habitants, notamment sur la voirie, l’entretien des rues et les transports. Il explique : « Avec Christophe Bentz, nous pouvions nous faire insulter. Désormais, on nous paie des coups à boire. »

La liste, qui sera officiellement présentée en septembre après validation nationale, se concentrera sur deux axes : le pouvoir d’achat et la sécurité, en s’attaquant à la drogue, la violence et les incivilités. Cyrille Vedrenne veut alléger la taxe foncière et les impôts locaux en s’appuyant sur une meilleure gestion du patrimoine communal. Il insiste sur le fait que sa liste ne sera pas composée de spécialistes de la politique, mais de « beaucoup de salariés, des retraités et des fonctionnaires » impliqués sur le terrain.

D’autres candidats peuvent encore se déclarer

D’autres candidats pourront se présenter avant les élections des 15 et 22 mars prochains. Les listes peuvent être déposées jusqu’à trois semaines avant le premier tour, soit jusqu’au 22 février 2026. 

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