Bar-le-Duc : un cadre découvre qu’il n’est plus compté dans les effectifs du centre hospitalier, il tente de se défenestrer 

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Selon L’Est Républicain, un cadre du centre hospitalier de Bar-le-Duc a appris le 23 octobre qu’il n’était plus inscrit dans les effectifs depuis plus d’un an. Il venait rencontrer la direction pour préparer son départ à la retraite prévu en avril 2026. il a tenté de se défenestrer.
Selon L’Est Républicain, un cadre du centre hospitalier de Bar-le-Duc a appris le 23 octobre qu’il n’était plus inscrit dans les effectifs depuis plus d’un an. Il venait rencontrer la direction pour préparer son départ à la retraite prévu en avril 2026. il a tenté de se défenestrer.

Le 23 octobre, un cadre du centre hospitalier de Bar-le-Duc Fains-Véel découvre, lors d’un rendez-vous consacré à la préparation de son départ à la retraite prévu en avril 2026, qu’il n’apparaît plus dans les effectifs depuis plus d’un an, indique L’Est Républicain.

C’est la direction des ressources humaines qui lui indique alors qu’aucune demande de prolongation n’apparaît dans son dossier. Le cadre pensait pourtant avoir réglé la question oralement avec la direction en 2024. L’annonce le bouleverse. Il tente de se défenestrer dans le bureau. Il est retenu par des collègues et pris en charge par les secours.

Il est ensuite placé en arrêt pour « choc émotionnel ». L’homme affirme avoir travaillé normalement pendant toute la période où il était pourtant administrativement rayé des effectifs. Il dit avoir assuré ses missions, été évalué, et reçu ses salaires. Il estime se retrouver aujourd’hui sans statut clair.

Un son de cloche différent 

La direction du GHT Cœur Grand Est ne commente pas le cas individuel. Elle indique seulement que l’événement a marqué la communauté de travail et rappelle qu’une enquête est en cours.

Des représentants du personnel, cités par L’Est Républicain, dénoncent des dysfonctionnements. Certains syndicats évoquent un manque de suivi administratif et un climat de travail difficile. Ils estiment que les procédures de déclaration n’ont pas été respectées.

Le cadre a engagé plusieurs démarches : tribunal administratif, ARS, procureur, parlementaires. Il dit rester sans salaire ni reconnaissance d’accident du travail depuis l’incident.

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