Dans une interview accordée à Puissance Télévision, Quentin Brière, maire de Saint-Dizier et président du conseil de surveillance de l’hôpital Geneviève de Gaulle-Anthonioz, revient sur la nouvelle fermeture du service des urgences. Cette situation soulève des inquiétudes croissantes chez les habitants.
Le maire évoque des problèmes internes d’organisation en plus du manque de personnel. Bien que l’hôpital ait tenu bon pendant 4 ans sans fermeture, les récentes difficultés sont devenues insurmontables sans réorganisation structurelle.
Une mobilisation générale, mais des décisions à prendre
Les urgentistes sont très mobilisés, mais cela ne suffit plus. Il est nécessaire d’impliquer tous les services hospitaliers, en renforçant la coordination interne. Selon Quentin Brière, il ne faut pas réinventer l’hôpital, mais plutôt prendre des décisions concrètes et urgentes.
Il a déjà saisi la ministre de la Santé et la direction de l’ARS pour débloquer des leviers d’action. Même durant la fermeture, les patients peuvent accéder aux soins en appelant le 15. En cas d’urgence réelle, ils sont redirigés vers les hôpitaux de Bar-le-Duc ou Vitry-le-François. Une solidarité inter-hospitalière qui reste essentielle pour maintenir le service.